Ouagadougou - La Direction régionale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Centre a abrité le mercredi 16 juillet 2014, deux conférences sur le continuum éducatif et sur les besoins et droits fondamentaux de l’enfant. Ces activités entraient dans le cadre de la commémoration en différé du mois de l’enfant et de la famille.
Après les régions du Centre-sud, de la Boucle du Mouhoun et des Hauts-Bassins, c’est celle du Centre qui a accueilli ce mercredi 16 juillet 2014, la dernière conférence organisée à l’occasion de la deuxième édition du mois de l’enfant et de la famille. A cet effet, la Direction régionale de l’Action sociale et de la Solidarité nationale du Centre (DRASSN-C) a réuni en son sein, des agents sociaux et des acteurs de l’éducation autour de deux communications. La première portant sur les besoins et les droits fondamentaux de l’enfant, a été développée par l’inspectrice d’éducation des jeunes enfants, Anatou Kinda. Faisant le tour des différentes déclinaisons du concept de l’enfant, Mme Kinda a résumé que «l’enfant est dans tous les cas, un être particulièrement vulnérable et essentiellement dépendant». Chaque enfant étant unique et possédant sa propre personnalité et son propre rythme de développement, il va s’en dire que les besoins diffèrent d’un enfant et d’une étape à l’autre, a-t-elle poursuivi. Cependant tous les enfants ont des besoins vitaux, socio-affectifs et psychomoteurs. Selon l’inspectrice, afin de garantir la survie et le développement de l’enfant, il faut que toutes les actions déployées concourent à son intérêt supérieur. A cela s’ajoutent la nécessité de ne pas le discriminer et de le faire participer à toutes les décisions le concernant, a-t-elle insisté. Pour la conférencière, l’enfant a entre autres, des droits civils, politiques, socioéconomiques et culturels. La seconde conférence sur la mise en œuvre du continuum éducatif a été animée par l’inspecteur de l’enseignement du 1er degré, Edouard Ilboudo. Il a expliqué que le continuum éducatif est un système cohérent qui réunira en un seul cycle, le préscolaire, le primaire et le post primaire (collège). Selon M. Ilboudo, ce nouveau système va induire davantage une éducation de base de qualité et relever les faibles taux de préscolarisation et de passage au post primaire. Afin de garantir le succès du continuum éducatif, il est prévu la réforme de la formation initiale et continue des enseignants, l’adoption de nouveaux curricula et une évolution dans la gestion de la carrière des agents. A l’issue des deux communications, les participants ont apporté des contributions et adressé des questions de compréhensions auxquelles les conférenciers ont apporté des réponses satisfaisantes. Le Directeur de l’Action sociale du Centre Hamado Kouanda et le responsable du service scolaire du ministère de tutelle Mamadou Barro se sont félicités de la forte participation et de la richesse des débats.