Un atelier d'amendement de l'avant-projet d'accord-cadre entre le Burkina Faso et le Mali sur la coopération transfrontalière, les collectivités territoriales et les organismes publics locaux frontaliers, s'est ouvert à Ouagadougou, le lundi 21 juillet 2014.
Dans le souci de dynamiser les liens séculaires d'amitié et de fraternité entre les peuples burkinabè et malien, le Ministère en charge de l'administration du territoire du Burkina Faso, envisage de mettre en place un accord-cadre visant à promouvoir la coopération transfrontalière. C'est dans cette optique que s'est ouvert le lundi 21 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier interne d'amendement de l'avant-projet d'accord-cadre entre le Burkina Faso et le Mali. Deux jours durant, les acteurs vont mûrir les réflexions sur la coopération transfrontalière entre les collectivités territoriales et les organismes publics locaux frontaliers, afin de poser les jalons de ce projet qu'est l'accord-cadre. Pour le conseiller technique du Ministère de l'administration territoriale et de la sécurité (MATS), Naaba Ouédraogo, la ligne frontière entre le Burkina Faso et la République du Mali, longue de 1303 kilomètres, a fait l'objet d'une démarcation en 2009. C'est ce bornage qui, selon lui, a ouvert la voie à des initiatives de coopération transfrontalière entre les localités limitrophes des deux pays. Reste maintenant, a-t-il précisé, à œuvrer à ce que les populations vivant sur la bande frontalière, soient parfaitement intégrées et cohabitent harmonieusement avec leurs voisins maliens. Selon le conseiller Ouédraogo, le projet d'accord-cadre traduit toute la volonté des plus hautes autorités des deux pays à offrir aux citoyens un cadre juridique bilatéral global de coopération. Pour Kadidiatou Ouattara, du Secrétariat permanent de la commission nationale des frontières, les acteurs de chaque pays doivent se concerter en interne pour la mise en œuvre consensuelle de l'avant-projet d'accord, avant la validation bilatérale. Pour ce faire, elle a indiqué que le but de l'atelier est de recueillir les amendements et les suggestions des représentants des différentes structures concernées (élus locaux, préfets, et autres responsables des régions frontalières du Mali) pour l'élaboration effective de l'accord.