Les responsables du Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER) étaient face à la presse, hier 21 juillet 2014. Objectif, présenter le mouvement, ses objectifs et ses moyens d’actions.
«Toute République sans éthique est vouée à l’échec », foi Kassoum Ouattara, président du Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER). Et c’est pour défendre les valeurs de la République que le mouvement a vu le jour. « Apolitique », a précisé le président, Kassoum Ouattara, le Mouvement citoyen pour une éthique républicaine (MOCER) a été créé en mai 2012, avant d’être officiellement reconnu en avril 2014. Peut adhérer à la structure, a indiqué le président du MOCER, « tout citoyen, sans distinction de nationalité, qui jouit de ses droits civiques, qui fait la demande d’adhésion et qui accepte respecter les statuts et règlement intérieur du mouvement ». Les objectifs du MOCER sont, entre autres, conscientiser les populations sur la notion de l’éthique républicaine, initier des activités de promotion et de sensibilisation sur la protection des valeurs républicaines, soutenir toutes les initiatives de promotion de la paix et des valeurs républicaines, participer à l’animation de la vie républicaine, user des moyens légaux pour le respect de l’éthique républicaine, créer des conditions nécessaires au respect des valeurs républicaines, participer aux activités de revendication et de protection de la République. Fort de ces objectifs, le mouvement se donne des moyens d’actions qui sont aussi, entre autres, l’installation de cellules dans les secteurs, l’installation de clubs républicains sur tout le territoire national, la création et la mise en place de supports de promotion, l’organisation de conférences-débats, la mise en place de modules de formation des acteurs politiques et de la société civile sur l’éthique républicaine, l’organisation de sondages, l’organisation annuelle de la Semaine nationale de la République (SENAR). En septembre 2014, informe le président, le MOCER tiendra le premier café-débat sur « la place des médias dans les processus de transition démocratique en Afrique francophone ». Le choix du thème, a indiqué Kassoum Ouattara, est dû au fait « qu’en Afrique, notamment francophone, il n’y a pas de valeurs républicaines ». « Certains hommes politiques ont peu de valeurs morales », regrette-t-il. Et pourtant, dit-il, « pour une République stable, les acteurs doivent toujours se référer à l’éthique, aux valeurs républicaines ».
Quid du débat national autour de l’organisation d’un référendum pour la modifier l’article 37 ? « Notre éthique commande qu’on soit pour toute élection, fusse-t-elle référendaire », a d’abord souligné Kassoum Ouattara avant d’ajouter qu’en démocratie, c’est le peuple souverain qui tranche sur les questions qui divisent. Mais, sur la modification de l’article 37, le président MOCER joue la carte de la prudence en ne se prononçant pas ouvertement 1