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Sommet Etats-Unis/Afrique : le Blaiso va-t-il rouler Obama dans la farine ?
Publié le lundi 21 juillet 2014   |  Journal du Jeudi


Les
© Autre presse par DR
Les présidents Blaise Compaoré et Barack Obama en compagnie de leurs épouses en septembre 2009 à New York aux Etats-Unis


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Pendant que le Blaiso continue d’entretenir tactiquement le mystère sur la fin constitutionnelle de son bail, ses partenaires techniques et financiers ne piaffent pas moins d’impatience sur l’avenir politique immédiat du Faso. Curieusement, ce sont les Ricains qui sont les plus bavards, mais aussi les plus incisifs. Et si l’enfant terrible de Ziniaré doit honorer l’invitation de Barack Obama pour le sommet Etats-Unis/Afrique qui se tient les 4 et 5 août prochains à Washington, cela voudra-t-il dire qu’il s’engage à «respecter l’esprit des institutions actuelles de son pays»?
La question est aussi tendancieuse que délicate. Surtout dans un contexte politique burkinabè où le chef de l’Etat veut parler de tout à la presse nationale et internationale sans daigner répondre clairement à la question de sa sortie. Malgré les dispositions claires et limpides de l’esprit et de la lettre de la Constitution, le Blaiso trouve moyen de tout interpréter à son seul avantage, et pour cause. Par orgueil ou par bonne foi, il suppose qu’il n’y a personne d’assez bien fait pour préserver les acquis de son règne de plus d’un quart de siècle. C’est du moins ce qu’on peut lire dans l’interview accordée à notre confrère Jeune Afrique n°2792 du 13 au 19 juillet 2014. «Ce qui me préoccupe, c’est ce que deviendra le Burkina, trouver la bonne formule, garantir la stabilité, ne pas voir détruit tout ce qui a été mis en place.» Faut-il en rire ou en pleurer?

Plus éternel que Blaise, tu meurs

En fait, cette déclaration apporte de l’eau au moulin des partisans de la modification de l’article 37 en vue d’assurer un bail sans fin au Blaiso national. En embouchant la même trompette, le président sortant ne fait qu’encourager subtilement ses partisans à tout mettre en œuvre pour qu’il reste au pouvoir. Seulement, lui, comme ceux qui le poussent à cette extrémité, semblent ignorer l’évidence selon laquelle «nul n’est éternel». Du reste, on n’a pas besoin d’un dessin ou d’être un devin pour voir ce que sont devenus les Etats où le président se croyait tellement indispensable qu’il ne voulait pas partir du pouvoir par une autre manière que celle de la mort.
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