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Sidwaya N° 7710 du 18/7/2014

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3 868 nouveaux enseignants au service de l’éducation nationale
Publié le lundi 21 juillet 2014   |  Sidwaya


Fonction
© aOuaga.com par A.O
Fonction publique : les agents en grève les 4 et 5 février
Mardi 21 janvier 2014. Ouagadougou. Les syndicats des agents de la Fonction publique ont animé une conférence de presse pour annoncer une grève de 48 heures les 4 et 5 février pour dénoncer la lenteur du gouvernement dans la relecture de la grille indemnitaire. Photo : Mamadou Barro, secrétaire général de la Fédération des syndicats des travailleurs de l`éducation et de la recherche (F/SYNTER)


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La cérémonie de sortie de la promotion 2012-2014, des Ecoles nationales des enseignants du primaire (ENEP) du Burkina Faso est intervenue, le samedi 18 juillet 2014 à Bobo-Dioulasso. Ils sont au total, 3 868 élèves-maîtres et maîtresses, issus des six ENEP du pays, jugés aptes à embrasser la carrière d’instituteur et institutrice certifiés.

Depuis 2004, la sortie officielle des ENEP du Burkina Faso se fait de manière commune, dans une région donnée. Ainsi, après Fada N’Gourma en 2012, c’est à l’ENEP de Bobo-Dioulasso qu’a échu cette année, l’organisation de la sortie officielle commune. Elle s’est tenue le samedi 18 juillet 2014, en présence de l’ensemble des acteurs des différents ENEP du pays, sous le thème : « Rôle et place des ENEP dans la mise en œuvre du continuum éducatif». Ce sont 3 868 candidats, sur un effectif de 3 872 candidats présentés à la session 2014 de l’examen du CAP, qui ont satisfait aux exigences des examens, soit un taux de succès de 99,89%. De ces six ENEP, deux ont réalisé un taux de 100%. Les performances globales vont de 17,38/20 à 10,63/20 de moyenne. Ces résultats salutaires, n’ont pourtant pas été obtenus sans difficulté, de l’avis du porte-parole des nouveaux instituteurs et institutrices, Mamadou Barro. Selon ce dernier, si tout s’est bien déroulé pendant la formation théorique, cela n’a toujours pas été le cas pendant la formation pratique. Du fait du déficit d’enseignants, le stage pratique de certains d’entre eux a été écourté, a-t-il noté. Ces derniers ont été placés en position de SND et se sont retrouvés titulaires de classes, alors que leurs stages étaient loin d’être terminés. Selon Mamadou Barro, ceux qui ont poursuivi leur stage dans les écoles d’application ont rencontré des difficultés de tous ordres. « Nous serons reconnaissants à Mme la ministre de prendre les mesures pour répondre aux doléances des maîtres conseillers à l’accueil et à l’encadrement des stagiaires », a-t-il exprimé. Au moment où les nouveaux instituteurs et institutrices certifiés s’apprêtent à exercer leur métier, ils se disent animés de deux sentiments contradictoires : la joie d’appartenir à la grande famille des enseignants, impatients de rejoindre les classes pour mettre en pratique les connaissances acquises, mais également l’angoisse de savoir que certains d’entre eux attendent de longs mois sans être mandatés. Cependant, a affirmé Mamadou Barro, connaissant les nombreuses actions menées d’année en année, par leur marraine pour accélérer le mandatement des nouveaux enseignants, ils sont conscients que l’espoir est permis. Un espoir qu’ils nourrissent aussi pour tous leurs camarades inscrits au titre du privé, afin que ces derniers réussissent aux tests d’intégration. La marraine de la cérémonie de sortie, Mme Koumba Boly, Ministre de l’éducation nationale et de l’alphabétisation (MENA) a salué les efforts et l’abnégation dont ont fait montre, durant ces deux années de théorie et de pratique, les élèves-maîtres et maîtresses des ENEP du Burkina Faso. « Les résultats auxquels vous êtes parvenus et les différents rapports de vos administrations respectives nous réconfortent et nous font dire que nous n’avons pas mal agi en ramenant la formation à deux ans », a-t-elle affirmé.

L’éthique et la déontologie comme boussole

Elle a donc exhorté les « désormais instituteurs et institutrices certifiés », à maintenir cet élan de combativité, de perfection, de succès dans toutes leurs activités scolaires futures. Le choix du thème de la cérémonie n’est pas un hasard, selon Koumba Boly/Barry. Et pour cause, a-t-elle dit, le continuum intervient dans un contexte particulier. Depuis 2013, a-t-elle expliqué, le Burkina Faso est fondamentalement sur la voie de la planification sectorielle décennale. En 10 ans, le taux brut de scolarisation est passé de 45% à 82%. Un nombre croissant de jeunes demandent à poursuivre leurs études. Le continuum, soutient-elle, a entre autres objectifs, l’établissement de la cohérence entre les trois cycles : préscolaire, primaire, post primaire. Toute chose qui a abouti à la relecture des curricula, le développement d’une offre d’éducation de base englobant le continuum du préscolaire au post-scolaire, la résorption des disparités, l’amélioration de la qualité des services éducatives. Ces objectifs retenus par le présent programme constituent, de l’avis de Koumba Boly/Barry, le cœur de l’évaluation du système éducatif dans sa nature, sa gouvernance et son étendue. Concernant le mandatement, elle a indiqué que sur 3 545 dossiers soumis, seulement 318 ne sont pas encore mandatés à cause du dépôt tardif desdits dossiers. Le président de l’Assemblée nationale, Soungalo Appolinaire Ouattara, patron de la cérémonie, a invité les nouveaux enseignants à être humbles, rigoureux, respectueux des principes sacrés de leur profession et à avoir pour boussole, les règles d’éthique et de déontologie de leur métier. Le directeur général de l’ENEP, Ouindicouni Ouédraogo, a rappelé que cette cérémonie de sortie des ENEP du Burkina Faso, se tient dans la fièvre de la commémoration du 20e anniversaire de l’ENEP de Bobo-Dioulasso. Aussi, l’occasion a été choisie pour rendre hommage à tous les devanciers de cette école dont le premier directeur général, Samuel Dioma, en reconnaissance de leurs bons et loyaux services. Ces derniers ont été élevés au rang d’officier de l’Ordre des palmes académiques. Les majors des différentes promotions, filles et garçons, ont également été récompensés.


Wurotèda Ibrahima SANOU

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