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Sidwaya N° 7711 du 21/7/2014

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Front républicain : la paix et la démocratie promues dans le Sud-Ouest
Publié le lundi 21 juillet 2014   |  Sidwaya


Front
© aOuaga.com par A.O
Front républicain : Assimi Kouanda et Hermann Yaméogo, co-présidents pour 6 mois
Vendredi 14 février 2014. Ouagadougou. Le Front républicain a animé une conférence de presse pour annoncer sa formalisation effective avec l`élection de deux co-présidents et l`élection des membres de sa coordination


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Le Front républicain a conduit, les 18 et 19 juillet 2014 dans la région du Sud-Ouest, une caravane pour promouvoir la paix et la démocratie, conformément à ses ambitions. Les populations ont été invitées à cultiver ces deux valeurs, surtout dans un environnement sociopolitique national difficile.

Le Front républicain s’est engagé dans une bataille pour la sensibilisation de l’opinion à l’importance de la paix et de la démocratie, dans un contexte de divergences politiques sur la mise en place du Sénat et la modification de l’article 37 de la Constitution portant limitation des mandats présidentiels. Le temps d’une caravane pour porter le message, ce regroupement d’une cinquantaine de partis politiques de la majorité et de l’opposition républicaine est allé, les 18 et 19 juillet 2014, à la rencontre de ses militants et sympathisants du Sud-Ouest. Et aux dires des organisateurs, cette région a été choisie, à cause de l’ «intérêt» que ses populations portent au Front républicain, depuis sa création en janvier 2014, et l’aptitude de ses fils et filles à « surmonter» les divergences pour aller de l’avant. Onronkua, Dano, Dissin, Ouessa, Hamélé, Diébougou, Tiankoura, Gombolora, Batié et Gaoua, tel a été l’itinéraire de la caravane, pilotée par les deux coprésidents du Front républicain, le secrétaire exécutif national du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP), Assimi Kouanda, et le président de l’Union nationale pour la démocratie et le développement (UNDD), Me Hermann Yaméogo. Tout au long de leur parcours, jalonné par la pluie, la centaine de caravaniers, notamment des leaders de partis, membres du Front républicain, sont prioritairement revenus sur le bien-fondé de leur regroupement, qui vise la promotion de la paix et de la démocratie au Burkina. Eu égard à cette philosophie, ceux-ci ont vanté les mérites de la paix, par moult tournures. «Sans paix, le développement est impossible», a lancé Assimi Kouanda, çà et là. «La paix est la chose la plus précieuse», a souvent répété Hermann Yaméogo. D’une localité à l’autre, les deux coprésidents ont invité les populations à cultiver la paix au quotidien, car il y va de l’avenir du pays et de celui d’elles-mêmes. En référence au contexte politique tendu, l’obsession des caravaniers est que le «Pays des hommes intègres» ne connaisse pas le même sort que d’autres, comme la Centrafrique, qui a sombré dans la violence meurtrière. Et leur inquiétude est d’autant plus grande, ont-ils regretté, que certains Burkinabè ne se conduisent pas en démocrates. Assimi Kouanda et ses camarades du Front républicain en veulent pour preuve, ceux qui «refusent» le respect de la Constitution, en rejetant l’institution du Sénat et l’organisation d’un référendum portant modification de l’article 37. Des points inscrits pourtant dans la loi fondamentale, ont-ils clamé, partout où ils sont passés. «Il faut respecter la Constitution !», ont dit, nombre de fois, Assimi Kouanda et Hermann Yaméogo, face aux militants et sympathisants.
Le dialogue
ou le référendum


Pour les membres du Front républicain, le respect de la Constitution paraît une impérieuse nécessité, pour permettre au président Blaise Compaoré de continuer à «maintenir» le Burkina Faso dans la paix et la stabilité. Idem pour la sous-région, ont insisté pour leur part, Ram Ouédraogo et Dimandoda Dicko, autres ténors du Front républicain, étant donné que le chef de l’Etat est un «grand» médiateur. En clair, les caravaniers ont laissé entendre que le peuple, doit «renouveler» sa confiance à Blaise Compaoré, un «homme de paix, pétri d’expériences». Si les uns et les autres n’arrivent pas à trouver un terrain d’entente, deux solutions sont envisageables, a avancé Hermann Yaméogo. «Nous voulons que la question de la modification de l’article 37 soit réglée de deux façons : soit le dialogue, soit la consultation du peuple, le juge suprême, à travers le référendum», a indiqué celui-ci. La solution aux divergences politiques doit passer par le dialogue ou la voie des urnes, croient savoir les caravaniers, histoire de sauver les acquis du pays. «Même si alternance, il y a, cela ne doit pas se faire dans la guerre», a renchéri Hermann Yaméogo. «Dans les situations politiques, ce qu’il faut, c’est le dialogue pour trouver la solution, non pas pour l’intérêt de quelques individus, mais pour celui de la nation», a appuyé Assimi Kouanda. Pour sa part, Ram Ouédraogo a déclaré : «Nous devons laisser un pays riche, uni et stable aux générations futures !». Autant de messages de paix et de démocratie, transmis aux militants et sympathisants du Sud-Ouest, qui, par la voix de leurs représentants, les autorités municipales ou les députés de la région, tel Bonoudaba Dabiré ou Alimata Ouattara/Da, ont réaffirmé leur attachement à la paix et leur soutien au président Blaise Compaoré. Toutefois, des préoccupations n’ont pas manqué, lors de la caravane. Quand est-ce que le président Blaise Compaoré va se prononcer sur sa candidature ? A cette question, qui a été posée plusieurs fois, les caravaniers ont pratiquement donné la même réponse, à des mots près. «Il faut être patient. Le président lui-même a choisi de réfléchir pour le moment. Ce que nous devons faire, c’est de nous engager dans le dialogue entre Burkinabè», a par exemple répondu Herman Yaméogo. Pour le reste, les populations rencontrées ont rappelé quelques doléances aux membres du Front républicain, dont certains sont aux affaires. Il s’agit, entre autres, du manque d’infrastructures, des problèmes d’accès à l’électricité et à l’eau potable et le manque d’ambulance. Concernant ces préoccupations, le coprésident Assimi Kouanda a, dans l’ensemble, rassuré ses interlocuteurs, que le gouvernement travaillera à résoudre ces questions, inscrites dans le programme quinquennal du chef de l’Etat. Aussi a-t-il incessamment promis une ambulance à la commune de Batié.


- Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr

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