Explosion à Ouagadougou: un suspect arrêté, la thèse accidentelle confirmée (Officiel) #aOuaga

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Explosion à Ouagadougou: un suspect arrêté, la thèse accidentelle confirmée (Officiel)

Publié le samedi 19 juillet 2014 | AIB

© aOuaga.com par A.O
Explosion à Larlé : le jour d`après
Mercredi 16 juillet 2014. Ouagadougou. Le quartier Larlé présentait toujours un visage de désolation au lendemain de l`explosion qui a soufflé des maisons et fait des morts et des blessés

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- 16/11/2013

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Catastrophes naturelles

Ouagadougou, Un suspect, «propriétaire des engins explosifs» à l’origine d’une déflagration survenue mardi à Ouagadougou et ayant fait 5 morts, a été arrêté a annoncé vendredi la Gendarmerie nationale.

Le présumé «coupable», dont l’identité n’a pas été divulgué pour les besoins de l’enquête, a reconnu être le propriétaire de «quinze cartons de gomme, cinq rouleaux de fils électroniques de couleurs jauneet deux cartons de charge explosive» contenant 10.000 têtes de dynamite, a indiqué le chargé de l’enquête, le lieutenant Issa Paré.

Vingt et cinq maisons se sont effondrées ou ont été partiellement détruites dans un périmètre de 100 mètres autour du lieu de l’explosion, survenue le 15 juillet soir aux environs de 18H30-19H00 (locale et GMT) dans un quartier populaire de Ouagadougou.

La proximité géographique du lieu de l’explosion de la concession d’un chef coutumier ayant rejoint l’opposition avait suscité de nombreuses rumeurs, d’aucuns y voyant un attentat.

«L’interpellation le 17 juillet du propriétaire de l’entrepôt confirme la thèse de l’explosion accidentelle, écartant du même coup toute autre cause notamment terroriste ou criminelle», a insisté le lieutenant Paré.

Selon lui, c’est le 15 juillet que le propriétaire de l’entrepôt «aurait» instruit deux personnes d’aller prélever une certaine quantité pour un client.

Il a par ailleurs indiqué qu’un mégot de cigarette pourrait être à la base de l’explosion car l’un des employés, commis à la tâche, était fumeur.

M. Paré a expliqué que l’achat, la détention, le stockage et l’utilisation des explosifs de toute nature obéissent à des règles strictes et demandent une certaine technicité et des autorisations préalables.

Au Burkina Faso, l’exploitation artisanale des mines d’or a pignon sur rue. Des centaines de milliers d’orpailleurs, dont de nombreux enfants, exploitent illicitement l’or dans des dizaines de mines artisanales à travers le pays.

L’utilisation des produits chimiques sur ces sites concourt à la dégradation de l’environnement et chaque année le pays assiste à des éboulements mortels.

NDT/

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