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Les Etats-Unis vont accompagner le Burkina pour la présidentielle de 2015
Publié le samedi 19 juillet 2014   |  Agence de Presse Africaine


Enrôlement
© aOuaga.com par A.O
Enrôlement biométrique : le président de la CENI visite des sites à Ouaga
Vendredi 27 juin 2014. Ouagadougou. Le président de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), Me Barthélemy Kéré, a visité des sites d`enrôlement biométrique pour se faire une idée des conditions de travail des opérateurs et de l`affluence à trois jours de la fin de l`opération qui se déroule simultanément dans la capitale et à Bobo


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Les Etats Unis vont débourser 1 million de dollars soit environ 500 millions de francs CFA, pour soutenir la «sécurisation des documents électoraux » en vue de l’élection présidentielle de 2015 au Burkina Faso, a-t-on appris vendredi, à l’issue de la visite d’une personnalité américaine.

L’annonce a été faite jeudi par la représentante résidente de l’Agence des Etats Unis pour le développement international (USAID) pour l’Afrique de l’Ouest, Susan Fine, en visite à Ouagadougou.

«Des élections justes, libres et transparentes sont la marque d’un processus démocratique. Nous sommes prêts à accompagner les Burkinabè dans la construction d’une démocratie reposant sur des institutions fortes et stables», a-t-elle déclaré, à l’issue d’une audience avec le chef du gouvernement burkinabè.

Mme Fine a également affirmé que les USA sont prêts à accompagner la Commission électorale nationale indépendante (CENI) « pour la mise en place d’un processus électoral efficace » et à apporter leur soutien au dialogue entre les paris politiques et la société civile.

Du côté de la CENI, l’on soutient que par ce financement, les Etats Unis d’Amérique entendent soutenir les opérations électorales au Burkina à travers « l’éducation citoyenne, la sécurisation des documents électoraux et la mise en place d’une plateforme de traitement et de transmission électronique des résultats ».

Le 4 juillet dernier, à l’occasion de la célébration du 238e anniversaire de l’indépendance des USA, l’ambassadeur des Etats Unis au Burkina, Tulinabo Salama Mushingi, avait évoqué «la peur d’un avenir incertain, présente au Burkina Faso».

L’ambassadeur avait souligné que « malgré les progrès accomplis, le Burkina Faso n’a pas encore vécu une transition pacifique et démocratique », invitant les uns et les autres au respect de la constitution, gage d’une alternance pacifique, selon lui.

ALK/od/APA

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