Le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports a organisé, le jeudi 17 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier de validation du rapport d’études d’avant-projet sommaire des travaux de construction et de bitumage de l’autoroute Ouagadougou-Bobo- Dioulasso.
Le groupement des bureaux d’étude AIC-PROGETTI SPA/ACE Ingénieurs conseils a été mandaté par le gouvernement burkinabè pour l’élaboration des études de faisabilité technico-économique, environnementale et d’avant-projet en vue de la construction et du bitumage de l’autoroute Ouagadougou-Bobo-Dioulasso. C’est dans cette dynamique que le ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports a initié, le jeudi 17 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier de validation du rapport d’études d’avant-projet sommaire pour la réalisation du tronçon. Selon le Secrétaire général (SG) du ministère en charge des infrastructures, Pascal Yaméogo, la rencontre constitue la seconde étape de ces études. « Nous avons validé en octobre dernier le rapport préliminaire des études de faisabilité technico-économique et environnementale pour la réalisation de cette partie de l’autoroute Yamoussoukro-Ouagadougou. Nous avons à cet effet validé le tracé définitif du tronçon et adopté les principales caractéristiques physiques, techniques et les différents équipements qui devraient y figurer», a-t-il rappelé. En effet, a-t-il souligné, l’une des recommandations du Traité d’amitié et de coopération (TAC), signé le 29 juillet 2008 à Ouagadougou entre la Côte d’Ivoire et le Burkina Faso, est de rendre permanent et rapide le trafic routier entre leurs territoires respectifs. Ce, par la réalisation d’une liaison autoroutière d’interconnexion. « C’est ainsi qu’au niveau des deux pays, des études sont en cours afin d’aboutir à la construction effective de cet axe autoroutier important qui s’avère une infrastructure capitale dans la compétitivité économique des deux pays », a signifié M. Yaméogo. Au niveau du Burkina Faso, le tracé, d’une longueur de 600 km entre Niangoloko et Ouagadougou, pourra être réalisé en deux phases : Ouagadougou-Bobo-Dioulasso et Bobo-Dioulasso-Banfora-Niangoloko. Le SG Yaméogo a également mentionné que la prochaine étape consiste pour le même groupement à établir l’avant-projet détaillé. A quand le début effectif des travaux ? M. Yaméogo répond : « Tout cela dépend des bailleurs de fonds, des acteurs qui seront sollicités puisque nous voulons aller dans le sens du partenariat public-privé. Ce qui fait qu’aujourd’hui, c’est difficile de pouvoir donner une date de démarrage. Mais nous pensons quand même que d’ici fin 2015, nous pourrions voir le bout du tunnel pour le démarrage des travaux ».
Pour le chef de mission adjoint de AIC PROGETTI/ACE, Francesco Di Pasquale Farina, le choix du tracé de l’autoroute était la principale tâche de l’étude première. « Nous avons étudié plusieurs variantes, y compris la possibilité de doubler la route nationale existante. Mais, lorsque nous avons tenu compte des aspects environnemental, technique, social et financier, finalement, nous avons retenu que le tronçon aura un tracé qui sera en réalité le plus court possible. Cela va permettre un raccourci de plus de 15 km par rapport à la voie actuelle », a-t-il expliqué. Il a ajouté que la Route nationale numéro 1 (RN1) reste en l'état et sera côtoyée par l’autoroute.
Le groupement AIC PROGETTI/ACE est attributaire des études de faisabilité technico-économique et environnementale pour les travaux de construction et de bitumage de l’autoroute Ouagadougou-Bobo-Dioulasso à compter du 21 janvier 2013 pour un délai d’exécution de 18 mois. Cela, pour un montant TTC de 1 467 540 332, 5 F CFA.
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