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Le Quotidien N° 1117 du 18/7/2014

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Amélioration des conditions de vie et d’études à l’UPB : les étudiants exigent la suspension du système LMD
Publié le vendredi 18 juillet 2014   |  Le Quotidien


Université
© aOuaga.com par A.O
Université de Ouagadougou : mouvement d`humeur des étudiants de Sciences et technologies
Lundi 7 juillet 2014. Ouagadougou. Les étudiants du département des sciences et technologies de l`Université de Ouagadougou sont allés manifester leur mauvaise humeur contre les arriérés d`aide financière (Foner) et le système LMD (Licence-master-doctorat) au président de l`université


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L’Association nationale des étudiants du Burkina, section de Bobo, a conduit une marche sur la présidence de l’Université polytechnique de Bobo, le mercredi 16 juillet 2014, pour remettre sa plateforme minimale aux autorités universitaires. Celle-ci se résume à l’amélioration des conditions de vie et d’études des étudiants. Absent, le président de l’UPB a été représenté par le vice-président, le Pr Aboubacar Togognini qui a reçu la plate-forme minimale des étudiants, laquelle plate-forme exige la suspension du système Licence master doctorat (LMD).
Amélioration de la qualité et de la quantité des plats servis dans les restaurants universitaires, amélioration des conditions de transport, augmentation « conséquente » des infrastructures, bitumage et l’éclairage de la voie qui mène à l’Institut des sciences de la santé humaine et animale (INSSA) et suspension du système Licence master doctorat. Tels sont, entre autres, les points de revendications inscrits dans la plate-forme revendicative des étudiants de l’Université polytechnique de Bobo.

Le LMD comme source des problèmes de l’UPB

Instauré dans le but de renforcer la qualité de la formation et la fluidité des diplômes livrés, les étudiants estiment que le système LMD n’a pas atteint les objectifs fixés, depuis son instauration dans le système éducatif par les autorités. Pire, les étudiants ont fait savoir que le LMD est la source des difficultés qu’ils rencontrent. A titre d’exemple, ils ont indiqué que le taux de succès a connu une « chute libre » contrairement à ce qui a été dit lors de l’instauration du LMD. Cette baisse de la qualité de l’enseignement est due à l’absence de mesures d’accompagnement en faveur des étudiants, dans l’exécution du système. Aussi, ils ont fait savoir que le retard dans
l’exécution des programmes, ainsi que le chevauchement des années académiques,
sont les conséquences du LMD. Estimant que le LMD n’est pas adapté aux réalités du pays, les protestataires ont purement et simplement exigé sa « suspension temporaire » en attendant que les conditions soient remplies pour une application efficiente. Des étudiants, qui ont battu le pavé, souhaitent une révision des curricula afin de leur permettre de bénéficier des diplômes classiques (DEUG et maîtrise). Ainsi, ils pensent que le LMD n’est pas encore instauré dans le système éducatif parce que « jusqu’à présent, il n’y a pas de concours niveau master ». Pour eux, la seule solution demeure la suspension du système.

Un système de transport jugé malsain

Les étudiants ne sont pas satisfaits des conditions dans lesquelles ils sont transportés, de Bobo au campus de Nasso. Le nombre de cars (18 cars pour environ 6 000 étudiants) ainsi que la qualité sont rejetés, du revers de main, par les manifestants. Ainsi, ils exigent, non seulement l’augmentation du nombre de cars, mais aussi, le retrait de certains cars du circuit du fait de leur qualité. Ainsi, ils souhaitent la mise en place d’un système de transport interne qui leur permet de rallier leur domicile et leur école, notamment l’INSSA qui lui, se trouve à l’extrémité de la ville de Sya. La route menant à cet institut étant délabrée, ils revendiquent son bitumage et son éclairage pour faciliter le trafic.

Restaurants universitaires « insatisfaisants »

Pour ce qui concerne le volet restauration, plusieurs paramètres ont été mis en cause par les manifestants. Leur qualité et leur quantité en passant par l’hygiène corporelle des prestataires ont été dénoncées par les étudiants. En effet, après avoir décrié l’insuffisance du nombre de plats servis dans les restaurants universitaires, les manifestants ont rejeté la qualité du repas servi et l’hygiène corporelle des filles qui travaillent dans ces restaurants. Outre ces points, d’autres points comme l’augmentation des infrastructures, l’établissement de la connexion internet sont inscrits sur la plateforme revendicative. Après sa réception, le vice-président a promis transmettre le cahier de doléances des étudiants à qui de droit 1


Par Mady BAZIE

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