« Impulser une nouvelle dynamique » au processus de sensibilisation des populations sur les différents domaines des Droits Humains, afin de leur permettre de connaitre leurs droits et de les revendiquer en cas de violation, c’est l’objectif que vise le Réseau des journalistes pour les droits humains et le civisme (RJDHC-BF). Il a été porté sur les fonts baptismaux à l’issu d’un atelier tenu les 15 et 16 juillet 2014 à Ouagadougou.
Une quarantaine de journalistes, issus de différents organes de presse du Burkina Faso, composent ce réseau qui s’est fixé pour mission, d’accompagner et de soutenir les organisations et structures de défense des droits humains à travers leurs reportages, enquêtes et chroniques, témoignages, tables-rondes, débats et autres genres journalistiques, devant contribuer au strict respect des droits humains au Burkina. Le RJDHC-BF se veut un cadre de réflexion synergique, de sorte à « instaurer l’espoir d’un lendemain meilleur de paix et de sécurité » par l’information et la sensibilisation à travers les mass medias. Pour atteindre ses objectifs, il entend mener certaines activités, notamment l’organisation de débats participatifs médiatisés sur les thèmes relatifs aux droits humains et libertés, des colloques, séminaires, intervenir directement auprès des autorités civiles et militaires etc.
A la cérémonie d’ouverture de l’atelier précédant la validation du statut du réseau, Amadou Consigui, secrétaire général du ministère des Droits humains et de la Promotion civique, reconnait que « ce réseau donnera un nouveau départ dans le processus de restauration des valeurs sociétales et républicaines du Burkina ». Une nouvelle dynamique dont les bases ont été données au cours dudit atelier à travers trois communications. Le premier portant sur les missions et les grandes actions du ministère en charge des Droits humains, le second sur la politique nationale des droits humains et de la promotion civique, et le dernier sur le rôle des journalistes dans la promotion des droits humains et du civisme.
En attendant l’assemblée générale qui permettra d’élire le bureau national dans les jours à venir, les membres fondateurs du réseau et responsables du ministère ont promis travailler « main dans la main », afin d’œuvrer pour un véritable Etat de droit, en vue d’une société juste, fondée sur des valeurs de respect des droits humains, en bannissant toutes formes d’aliénation.