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Sidwaya N° 7709 du 17/7/2014

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Financement du secteur de la santé au Burkina : la contribution de l’Etat burkinabè évaluée
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Sidwaya


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Budget de l`Etat alloué à la santé : le RAME fait une évaluation à travers une étude
Mardi 15 juillet 2014. Ouagadougou. Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) a organisé un atelier de restitution d`une étude sur le financement de la santé au Burkina. Photo : Bapion Ido, président du Conseil d`administration (PCA) du Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME)


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Le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) a organisé un atelier de restitution d’une étude sur l’évaluation du budget de l’Etat alloué à la santé. L’investigation a révélé que la plupart du financement est assuré par les partenaires étrangers.

Le financement du secteur de la santé en Afrique demeure la principale difficulté des Etats pour assurer de manière continue une accessibilité des populations aux soins de qualité. En effet, le Réseau accès aux médicaments essentiels (RAME) en collaboration avec le Centre d’information, de formation et d’étude sur le budget (CIFOEB) a mené une «étude sur l’évaluation du budget de la santé avec un focus sur la mère et l’enfant et la lutte contre le VIH/SIDA». Cette enquête a été restituée aux acteurs intervenant dans le secteur, lors d’un atelier, le mardi 15 juillet 2014 à Ouagadougou. Il ressort que les dépenses du Burkina Faso ont connu une augmentation d’au moins 12% entre 2011 et 2013. Selon le présentateur de l’étude, Hermann Doanio du CIFOEB, les dépenses du secteur sanitaire en général ont aussi connu une faible augmentation en ce qui concerne le volet fonctionnement et investissement. Cela a eu pour conséquence, a-t-il relevé, l’insuffisance du personnel soignant et la détérioration des conditions de travail. En particulier, les allocutions en faveur de la santé de la mère et de l’enfant ainsi que la lutte contre le VIH/SIDA ont connu une baisse à la même période. En 2011, 2012 et 2013, elles ont été estimées respectivement à 16,34%, 9,51% et 17,03%. Une situation qui lui fait dire que les résultats sont en deçà des attentes et «nous ne pourrons pas atteindre les Objectifs du millénaire pour le développement (OMD)». Par ailleurs, Hermann Doanio a confié qu’au plan de la lutte contre le VIH, les résultats sont appréciables puisque le taux de prévalence était de 1,1% en 2012. Au regard de ces résultats, des recommandations ont été formulées en vue d’offrir aux populations de meilleures prestations sanitaires. Il s’agit notamment de l’augmentation des allocutions à la santé de la mère et de l’enfant mais aussi de la lutte contre le VIH, la mise en place des stratégies innovantes de mobilisation de ressources nationales, la mise en équilibre du marché des soins de santé en respectant la qualité et l’intégration du processus de décentralisation. «Nous avons constaté que quand on conçoit le budget de la santé, il est assuré la plupart par des financements extérieurs, plus de 70% qui est supporté par les partenaires. Celui consacré par l’Etat tourne autour de 37%, ce qui rend vulnérable notre pays. Chaque fois qu’il y a un problème au niveau international, automatiquement, cela entraîne une raréfaction des ressources pour la santé dans notre pays», a fait remarquer le directeur exécutif du RAME, Simon Kaboré. Pour lui, au vu du rôle central que joue la santé dans le développement, il est difficile qu’un Etat émerge tant qu’il ne va pas assurer cette responsabilité en matière de financement de la santé.

Joseph HARO

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