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Le Quotidien N° 1116 du 17/7/2014

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9e Anniversaire du rassemblement politique nouveau: « Si les dispositions de la Constitution sont respectées, nous irons au référendum »
Publié le jeudi 17 juillet 2014   |  Le Quotidien


Rassemblement
© Autre presse par DR
Rassemblement politique nouveau (RPN)


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Le mercredi 16 juillet 2014, le Rassemblement politique nouveau (RPN), à l’occasion de son 9e anniversaire, a eu une rencontre d’échanges avec les hommes de média. Pour l’occasion, le président du parti, Harouna Dicko ,a donné la lecture de son parti sur la situation nationale, notamment sur les questions de l’organisation d’un référendum, la modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place du Sénat. Au final, Harouna Dicko a fait savoir que son parti n’est nullement opposé à l’organisation d’un référendum. Sur la question de la mise en place du Sénat, le parti est favorable. Par contre, le Rassemblement politique nouveau est radicalement opposé à la modification de l’article 37 de la Constitution.
16 juillet 2005-16 juillet 2014, voici maintenant 9 ans que le Rassemblement politique nouveau (RPN) a été créé. Pour marquer d’une pierre blanche ce 9e anniversaire, le parti a animé une conférence de presse, où il a donné sa lecture sur la situation politique nationale. Pour l’occasion, c’est l’immeuble du Faso, abritant les services du ministère de l’Administration territoriale et de la Sécurité (MATS) qui a servi de cadre pour les échanges. Inédit ! Car de mémoire de journalistes, c’est la première fois, qu’un parti politique organise une activité dans les locaux d’un immeuble de l’administration publique. Naturellement, la question a été posée au président du RPN. Selon Harouna Dicko, le MATS a approché le chef de file de l’opposition politique pour lui indiquer qu’il avait aménagé une salle commune au niveau de l’immeuble du Faso, où les partis politiques pouvaient tenir leurs activités. « Etant donné que nous n’avons pas 50 000 F CFA pour louer une salle, nous avons donc décidé de saisir l’opportunité » a-t-il répondu. Sur la situation nationale, Harouna Dicko a indiqué que le parti se démarque des positions belliqueuses, car pour lui, « les partisans du « oui » ou du « non » sur l’organisation d’un référendum, la modification de l’article 37 de la Constitution et la mise en place d’un Sénat ont tous fait le choix d’un éventuel affrontement dans la rue. Le Rassemblement politique nouveau, a-t-il dit est résolument engagé dans la voie de la jouissance démocratique de des droits et libertés constitutionnelles.
Le Rassemblement politique nouveau est-il pour ou contre l’organisation d’un référendum ? Pour Harouna Dicko, la question ne se limite pas à être pour ou contre. A en croire celui-ci, la Constitution est taillée à la mesure du président du Faso, et lui donne la prérogative de soumettre directement au référendum tout projet de loi portant sur toutes les questions qu’il estime d’intérêt national sauf tout projet de loi portant la révision de la Constitution. Dans ce cas de figure, la loi doit être soumise au préalable à l’appréciation du Parlement, avant d’être ensuite soumise au référendum. Si ces dispositions sont respectées, le RPN ira au référendum, a laissé entendre Harouna Dicko.

Le RPN contre la modification de
l’article 37 de la Constitution

Qu’on se le tienne pour dit. Il n’y a pas quelqu’un qui est contre la modification de l’article 37, plus que le RPN, c’est bien ce que le président du parti a tenu à clarifier avec les hommes de médias. Pour le RPN, le débat sur la modification de l’article 37 de la Constitution doit se mener au Parlement. Et au président du RPN d’édicter les trois cas de figures pour adopter, empêcher ou rejeter la modification de l’article 37. Selon Harouna Dicko, pour adopter une loi portant révision de l’article 37 de la Constitution sans recours au référendum, il faut la majorité des ¾ des 127 députés, soit 96 députés. Le CDP et ses alliés, selon Harouna Dicko, ne totalisent que 81 députés. Avant de conclure qu’ils leur manqueraient 15 députés. Pour lui, le second cas de figure pour empêcher l’adoption d’une loi modificative de l’article 37 est qu’il faut le quart bloquant, soit 32 députés, alors que les partis politiques regroupés autour du chef de file de l’opposition a-t-il estimé, ne comptent que 28 députés. Alors, ils leur manqueraient 4 députés. Pour que le projet de loi portant modification de l’article 37 soit définitivement rejeté et empêché le référendum, a confié le président du RPN, il faudra la majorité absolue soit 65 députés. Pour ce cas de figure, il manquera à l’opposition politique 37 députés, et même si on ajoute, les 18 députés de l’ADF-RDA, il va toujours manquer 19 députés. Pour barrer à la route aux velléités de modification de l’article 37, le RPN a lancé, du 1er au 28 février 2014, une pétition. Si le président du RPN s’est refusé à donner le nombre de signataires, il a fait savoir que la pétition a reçu l’adhésion d’une fraction d’hommes et de femmes épris de paix et de démocratie, et cela de façon libre. La première partie de cette pétition a été transmise aux autorités compétentes pour certification. Cette pétition, contrairement à celle lancée par le CGD, à en croire Harouna Dicko repose sur des bases légales, car en lieu et place de la carte nationale d’identité, c’est la carte d’électeur qui est utilisée. A cet effet, Harouna Dicko a invité l’ensemble de ceux qui sont contre la modification de l’article 37 à parapher la pétition. « Ceux qui ne sont pas d’accord que Blaise Compaoré se porte candidat une fois de plus, doivent signer la pétition, ceux qui ne le feront pas seront ceux qui voudront qu’il reste », a conclu Harouna Dicko. Et pour cela, ceux qui désirent signer la pétition ont jusqu’au 22 août 2014, pour le faire. Et ce à compter du 16 juillet 2014.

Le RPN, d’accord pour la mise
en place du Sénat

Pour le principe, le RPN n’est pas contre la mise en place du Sénat. Toutefois, Harouna Dicko estime que pour l’heure, il est inopportun. L’argument du Sénat budgétivore, selon le président du RPN, ne tient pas parce que le Sénat n’est pas plus budgétivore que le régiment de sécurité présidentiel « qui est une institution digne d’un Etat d’exception ». Si jusqu’à présent le Sénat n’a pas été mis en place, pour Harouna Dicko, « ce n’est pas des manifestations de rue, mais c’est à cause de la réticence des églises catholique et protestante à y siéger », a expliqué, le président du RPN 1

Par G. Maurice BELEMNABA

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