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Le Quotidien N° 1115 du 16/7/2014

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Grève dans les medias publics: « L’histoire va juger ceux qui veulent briser cette grève », Sidiki Dramé
Publié le mercredi 16 juillet 2014   |  Le Quotidien


AG
© aOuaga.com par A.O
AG extraordinaire du SYNATIC
Jeudi 1er août 2013. Ouagadougou. Le bureau national du Syndicat autonome des travailleurs de l`information et de la culture (SYNATIC) a tenu une assemblée générale extraordinaire pour faire le bilan du sit-in du 16 juillet des agents des médias publics. Photo : Le présidium de l`AG avec, au micro, Sidiki Dramé, secrétaire général adjoint du SYNATIC


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Le mercredi 16 juillet 2014, les travailleurs des médias publics, à l’appel du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), vont observer pour la première fois de leur histoire un arrêt de travail de 24 heures. En prélude à cette grève, le syndicat a eu une rencontre d’échanges où les dernières consignes ont été distillées. C’était le mardi 15 juillet 2014, à la Bourse de travail de Ouagadougou.
Pour la première fois de leur histoire, les travailleurs des médias publics vont observer un arrêt de travail pour exiger la satisfaction de leur plate-forme revendicative déposée depuis belle lurette auprès des autorités et qui, jusqu’à présent, n’a pas trouvé oreille attentive. Ainsi, après avoir observé des sit-in le 16 juillet 2013 et le 22 mai 2014, les travailleurs de médias publics, réunis au sein du Syndicat autonome des travailleurs de l’information et de la culture (SYNATIC), passent à la vitesse supérieure. Et c’est la date anniversaire de leur premier sit-in historique, à savoir le 16 juillet 2014, qui a été choisie par les travailleurs pour se faire entendre. A cet effet, les responsables du SYNATIC ont tenu à rencontrer les militants et les sympathisants pour distiller les dernières consignes afin de garantir un franc succès à leur mouvement. D’emblée, le secrétaire général du SYNATIC, Justic Coulibaly, a fait un rappel sur le bien fondé de la grève qui du reste est légale car, a-t-il indiqué, la question du statut spécifique qui l’élément central de la plate-forme revendicative a été posée depuis 1994 et jusqu’à présent, la question n’a pas été réglée. Pour lui, l’attitude des autorités n’est ni plus ni moins que du mépris. Au regard de la spécificité de leur travail, a laissé entendre Justin Coulibaly, il est normal que les agents des médias publics bénéficient d’un statut particulier. Aussi a-t-il appelé les militants à gagner la bataille de l’opinion publique, c’est-à-dire arriver à faire comprendre à l’opinion publique le bien fondé de leur mouvement de protestation. Il a invité les militants à se mobiliser et faire en sorte que l’arrêt de travail fasse tâche d’encre. Il a expliqué pourquoi dans l’agencement des points de la plate-forme revendicative la question de la répression de leurs camarades vient en premier. Pour lui, il était normal que la question sur la répression des agents vienne en premier, car c’est justement pour leur engagement dans la lutte pour l’obtention du statut particulier qu’ils ont été réprimés. Il est donc normal qu’on puisse obtenir leur réintégration avant de poser la question du statut particulier. Le secrétaire général adjoint du SYNATIC, Sidiki Dramé, pour sa part, a fait savoir que le syndicat a fait le tour de 7 régions, et les échos sont favorables, car tous les agents sont motivés et déterminés. « Le combat sera plus ardu. Il s’agit d’un rapport de force et nous n’allons pas reculer face aux intimidations et à la répression », a dit Sidiki Dramé. Aussi a-t-il invité les militants à prendre d’assaut la Bourse du travail où est installé le piquet de grève, le mercredi 16 juillet, à partir de 7 heures. Il a par ailleurs indiqué que les responsables feront le tour des différentes rédactions des médias publics pour identifier les briseurs de grève car, a-t-il prévenu : « L’histoire va juger ceux qui veulent briser cette grève » 1

Par G. Maurice BELEMNABA

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