Lutte contre les mutilations génitales féminines : L’UEMOA à la rescousse de la gent féminine #aOuaga

Santé

Lutte contre les mutilations génitales féminines : L’UEMOA à la rescousse de la gent féminine

Publié le mardi 27 novembre 2012 | Sidwaya

© aOuaga.com par A. O
Santé : Formation des médecins de l`UEMOA en réparation des séquelles des mutilations génitales féminines (MGF)
Lundi 26 novembre 2012. Ouagadougou. Clinique El Fateh-Suka .

Vos outils

REAGISSEZ

Vidéos

Dans le dossier

Santé 2012

La Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) organise du 26 au 30 novembre 2012 à Ouagadougou, la seconde édition de la session de formation des formateurs à la réparation des séquelles des mutilations génitales féminines.

Les mutilations génitales féminines constituent un problème de santé publique. C’est forte de ce constat que la Commission de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA) a initié du 26 au 30 novembre 2012 à Ouagadougou, la deuxième session de formation des formateurs à la réparation des séquelles des mutilations génitales féminines.

Venus des 8 Etats-membres de l’UEMOA, ce sont au total, 16 agents de santé (gynécologues, sages-femmes, médecins généralistes,…) qui seront formés entreautres, à : l’anatomie de la physionomie des organes génitaux de l’homme et de la femme, la technique de réparation. « Depuis plus d’une décennie, la lutte pour l’élimination des mutilations génitales féminines est, à juste titre, érigée en cause mondiale », a précisé le président de la Commission de l’UEMOA, Cheikh Hadjibou Soumaré. C’est pourquoi, parallèlement au plaidoyer politique, Cheikh Hadjibou Soumaré a indiqué que la Commission de l’UEMOA a décidé de porter ses efforts sur le domaine du renforcement des capacités des services de santé dans la prise en charge des patients souffrant des séquelles des mutilations génitales féminines. Raison pour laquelle, M. Soumaré a déclaré : « Notre ambition est de doter nos pays membres d’une masse critique de compétences médico-sociales susceptibles de redonner aux victimes de ces pratiques néfastes, une part de leur intégrité physique, psychologique et morale ». Le président des formateurs, le Pr Michel Akotionga a, pour sa part, traduit sa reconnaissance à la Commission de l’UEMOA pour ses efforts en faveur de l’amélioration de la santé des femmes victimes de l’excision (l’ablation partielle ou totale ou l’altération des organes génitaux féminins externes pour des raisons non médicales). Consciente qu’« il y a de l’espoir dans cette lutte dont les pratiques d’antan ne sont plus les mêmes que celles d’aujourd’hui », la marraine de la cérémonie, Chantal Compaoré, a invité les participants à tirer profit des enseignements qui seront dispensés à cette formation. Aussi, pour une meilleure prise en charge des patients dans l’espace communautaire, Mme Compaoré a en outre, convié les bénéficiaires à propager les connaissances acquises pour un élargissement continu du spectre de l’expertise en la matière. Et le président de la Commission de l’UEMOA de réitérer la disponibilité de sa structure à œuvrer en faveur des couches vulnérables et ce, pour l’amélioration des conditions de vie des populations de l’Union.

Abdel Aziz NABALOUM
emirathe@yahoo.fr

Commentaires