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Association des Commissions des finances de l’Afrique de l’Ouest: La 5ème conférence et l’Assemblée générale annuelle à Ouagadougou
Publié le mardi 15 juillet 2014   |  Assemblée Nationale




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L’Association des Commissions des finances de l’Afrique de l’Ouest ou West Africa Association of Public Accounts Commitees (WAPAC) organise du 14 au 18 juillet 2014, sa 5ème Conférence et son Assemblée générale annuelle à Ouagadougou. Un double événement qui a mobilisé de nombreuses personnalités dans la capitale burkinabè, au nombre desquelles le vice-président du Libéria, Joseph Boakai et le président du Parlement de la Communauté économique et monétaire de l’Afrique Centrale (CEMAC), Vincent Mavoungou Bouyou.

Après Banjul en Gambie en juillet 2013, c’est Ouagadougou la capitale du Burkina Faso qui accueille la rencontre annuelle de l’Association des commissions des finances de l’Afrique de l’Ouest (WAAPAC). Cette rencontre qui se tient du 14 au 18 juillet 2014 pour la cinquième fois a pour thème cette année, « L’imputabilité et la transparence : les outils essentiels pour le développement national ». Participent donc à ces cinq jours de réflexion portant sur le thème, les parlementaires membres des commissions des finances des Assemblées nationales de 11 pays présents à la rencontre sur 16 que compte la structure et les présidents des Cours des comptes de l’espace ouest africain.
C’est une rencontre digne d’intérêt, selon le président du Comité d’organisation, Zambendé Théodore Sawadogo, au regard des personnalités qui y prennent part. La conférence et l’assemblée générale annuelle de la WAAPAC qui ont eu lieu chaque année sont une occasion de partage d’expérience dans les systèmes de gestion des finances publiques francophones et anglophones. « Le comité d’organisation pense s’être véritablement investi pour donner toute la solennité à la présente cérémonie et le succès aux travaux au cours de ces trois jours d’échanges… », a-t-il souligné.

Le président de l’Assemblée nationale du Burkina Faso, Soungalo Apollinaire Ouattara, dans son discours d’ouverture, a tout d’abord souhaité la bienvenue aux éminentes personnalités participant à cette rencontre. « A toutes les délégations des commissions des fian es des Parlements d’Afrique de l’Ouest, je réitère les salutations amicales et la disponibilité de l’Assemblée nationale du Burkina Faso. Nous devons aller à dans des actions concertées, à une plus grand mutualisation de nos efforts… », a soulginé le président Ouattara. Pour lui, la tenue de la cinquième conférence et l’Assemblée générale annuelle au Burkina Faso de la structure, « procède d’une vision partagée de renforcer la coopération interparlementaire indispensable à la consolidation de l’intégration régionale au profit des populations dont les parlementaires détiennent leurs mandats ». Soungalo Apollinaire Ouattara s’est dit convaincu que les parlements, pour être au service des populations, doivent travailler à ce que l’action des commissions parlementaires soit au cœur de leurs attentes, que le travail du parlementaire soit plus efficace parce qu’il est justement en phase avec les attentes du citoyen. Et le président Ouattara de relever que les commissions des finances ont sans doute compris que les concepts « imputabilité et transparence », comme nécessité pour un développement national ne suffisent pas pour réaliser pleinement et avec efficacité les objectifs de développement. Il faut bien plus, selon lui, car il s’agit de veiller sur la responsabilisation et l’obligation de rendre compte, sur l’efficience et l’efficacité dans l’utilisation des ressources et sur la transparence et la disponibilité de l’information au profit du citoyen. La Cinquième Conférence et l’Assemblée générale du WAAPAC est une occasion, a soutenu le président Ouattara, de saluer l’action des gouvernements des pays membres de la structure qui agissent pour le développement. Il a souhaité aux participants des échanges fructueux autour du thème. « Je ne doute pas un instant que les conclusions et recommandations qui en seront issues seront bien exploitées par tous les acteurs concernés de a chaîne des dépenses publiques dans nos Etats, en vue d’un développement national harmonisé, équilibré et durable…

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