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Sidwaya N° 7304 du 27/11/2012

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Prix Fadiga 2012 : La direction nationale de la BCEAO félicite l’enseignant-chercheur, Souleymane Ouédraogo
Publié le mardi 27 novembre 2012   |  Sidwaya


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© Autre presse par DR
Prix Fadiga 2012 : La direction nationale de la BCEAO félicite l’enseignant-chercheur, Souleymane Ouédraogo


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La direction nationale de la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO) pour le Burkina a organisé un cocktail de presse à son agence principale de Ouagadougou. Il s’est agi de féliciter particulièrement le lauréat burkinabè pour le prix d’encouragement qu’il a reçu, pour l’édition 2012, du prix Fadiga.

Le prix Fadiga met en compétition les chercheurs ressortissants des pays membres de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA), âgés de 45 ans au plus. Il récompense un travail de recherche original portant sur un sujet d’ordre économique, monétaire et financier ou présentant un intérêt scientifique avéré pour les Etats membres de l’UEMOA et la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Pour l’édition 2012, la troisième du genre, un enseignant-chercheur de l’Université de Ouagadougou, au Burkina Faso, Seydou Ouédraogo, a reçu le prix d’encouragement, avec un chèque de cinq millions de francs CFA et la possibilité d’intégrer la BCEAO pendant deux ans. Son article est titré « Concentration bancaire, profitabilité bancaire et développement financier bancaire dans l’UEMOA ». Les résultats de l’étude en question, révèlent que la concentration bancaire affecte positivement la rentabilité financière et le rendement économique bancaire alors qu’elle limite négativement le développement financier bancaire. D’après le lauréat, une belle œuvre est toujours le fruit de la collaboration de plusieurs personnes « Ce prix, pour nous, est une reconnaissance de notre travail à Free Afrik et un encouragement pour nos étudiants », a-t-il dit, d’une voix pleine d’émotion. Toutefois, il a souligné que le travail de recherche est extrêmement difficile parce que la recherche de données, les conditions financières et la société elle-même ne facilitent pas les choses.

De l’avis du directeur de l’UFR/SEG, Idrissa Ouédraogo, la BCEAO a une grande vision en choisissant de promouvoir la recherche et de permettre de produire des articles de qualité. Selon lui, c’est le débat économique qui fait avancer les pays et pour le maintenir, il faut le soutenir par la recherche qui en demeure la base. « L’enseignement, l’éducation et la recherche sont très importants. Lorsque vous allez dans un village et que vous constatez qu’on y respecte pas les enseignants, fuyez ce village car il ne se développera jamais », a-t-il conseillé.

Le doyen de la faculté de médecine de Saaba, R. Moumouni Ouimenga a également félicité le lauréat burkinabè du Prix Fadiga. De son point de vue, les Africains doivent faire leurs procès eux-mêmes. Dans ce sens, il s’est réjoui de l’existence du Conseil africain et malgache de l’enseignement supérieur (CAMES) qui permet aux Africains de juger leurs pairs.

La cérémonie de remise des prix s’est déroulée, le 3 novembre 2012 au siège de la BECEAO, à Dakar. Le premier prix d’une valeur de quinze (15) millions est revenu à l’enseignant-chercheur ivoirien de l’Université Félix Houphouët-Boigny, Yaya Kého. Ce prix pour la promotion de la recherche économique a été décerné à Dakar par la Banque centrale des Etats de l’Afrique de l’Ouest (BCEAO). Le lauréat l’a reçu des mains du chef de l’Etat ivoirien, Alassane Ouattara, par ailleurs gouverneur honoraire de la BCEAO, à l’occasion de la cérémonie de clôture du symposium organisé par la BCEAO et du cinquantenaire de ladite institution.

Aimée Florentine KABORE

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