Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Société
Article




  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Société

Gestion des catastrophes : le Burkina teste son dispositif à travers un exercice en salle
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  aOuaga.com


Gestion
© aOuaga.com par Séni Dabo
Gestion des catastrophes et des pandémies : le Burkina teste son dispositif à travers un exercice en salle
Lundi 14 juillet 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Un exercice sur table de préparation et de réponse aux catastrophes organisé par le Burkina et les Etats-Unis d`Amérique se déroule jusqu`au 18 juillet


 Vos outils




Un exercice de préparation et de réponse aux catastrophes se déroule du 14 au 18 juillet 2014 à Ouagadougou. Il s’agit d’un exercice sur table c’est-à-dire en salle organisé par le Burkina en partenariat avec les Etats-Unis d’Amérique à travers le Commandement militaire américain pour l’Afrique (USAFRICOM) et le Centre pour la médecine de catastrophe et d’aide humanitaire (CDHAM). L’exercice donnera lieu à des simulations sur une pandémie notamment l’émergence et la propagation d’un nouveau virus de type H1N1 et aussi à des situations catastrophiques comme les inondations, les crises alimentaires, les mouvements de populations, les troubles à l’ordre public, la méningite, etc. L’exercice consistera à des travaux en plénière et en groupes.


L’objectif principal de l’exercice est de tester le dispositif national de gestion opérationnelle des secours du Burkina. Plus spécifiquement, l’exercice vise le renforcement des capacités des acteurs de la protection civile à répondre efficacement aux situations de catastrophes, l’évaluation des capacités de mobilisation et de réponse aux situations de pandémie, l’évaluation des capacités des intervenants à prendre les bonnes décisions et à adopter les comportements idoines en fonction de l’évolution de la catastrophe. L’identification des lacunes et des insuffisances des plans de secours en vue de procéder aux réajustements nécessaires fait également partie des objectifs spécifiques de l’exercice. Les participants, estimés à une centaine, viennent de ministères comme celui de l’Administration territoriale et de la Sécurité, de la Santé, de l’Action sociale, etc. ainsi que des organismes du système des Nations unies, la Croix rouge burkinabè, d’organisations caritatives implantées au Burkina.

Sur les 5 jours de l’exercice(du 14 au 18 juillet), les deux derniers seront consacrés à la validation du plan d’action stratégique quinquennal à travers un atelier en vue de doter le Burkina d’une feuille de route en matière de gestion des catastrophes.

Dans son discours d’ouverture de l’exercice, le ministre d’Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques, Arsène Bongnessan Yé, a relevé que l’évolution récente de l’humanité, marquée par les changements climatiques, a engendré des phénomènes nouveaux au nombre desquels les catastrophes et les pandémies d’origine diverse. Lesquelles catastrophes et pandémies, qui posent un problème de développement, requièrent une bonne et parfaite compréhension, une implication et une synergie d’actions des acteurs concernés dans le processus de leur gestion. Il a aussi souligné que ces crises multiformes et multisectorielles interpellent les Etats qui doivent non seulement mettre l’accent sur la prévention mais aussi sur la prévision et l’intervention. Concernant le Burkina, le ministre d’Etat a énuméré trois plans élaborés avec le soutien des Etats-Unis d’Amérique. Il s’agit du Plan de soutien militaire aux autorités civiles en cas de catastrophes (SMAC), du Plan national de préparation et d’intervention en cas de pandémie de grippe et du Plan d’urgence des Forces armées nationales en cas de pandémie. Il y a aussi les plans ORSEC (organisation de secours).

Avant le ministre d’Etat, l’ambassadeur des Etats-Unis au Burkina, Tulinabo, Mushingi, a fait savoir de son côté que la coopération entre militaires, civils, ONG, société civile est primordiale en matière de gestion des catastrophes. Il a prix l’exemple du virus Ebola dont il a dit que sa propagation en Afrique de l’Ouest nécessite d’avoir une réponse appropriée.


Séni DABO

 Commentaires