Accueil    MonKiosk.com    Sports    Business    News    Femmes    Pratique    Burkina Faso    Publicité
NEWS
Comment

Accueil
News
Politique
Article



 Titrologie



FasoZine N° 51 du

Abonnez vous aux journaux  -  Voir la Titrologie

  Sondage



 Nous suivre

Nos réseaux sociaux



 Autres articles


Comment

Politique

Sommet Washington-Afrique: Compaoré va-t-il se faire piéger par Obama?
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  FasoZine


Blaise
© Autre presse par DR
Blaise Compaoré se prononce sur les questions sécuritaires et agricoles en Afrique


 Vos outils




 Vidéos

 Dans le dossier

Le chef de l’Etat burkinabè peut être fier de figurer parmi les «heureux élus» du sommet Etat-Unis-Afrique prévu pour les 5 et 6 août prochains à Washington. Seulement voilà. Parmi les critères souhaités par l’administration américaine pour être véritablement le bienvenu et continuer de bénéficier de l’aide de la première puissance mondiale, figure le respect de la constitution. Or, on le sait, les partisans de Blaise Compaoré ont entrepris, au Burkina Faso, d’engager un processus de modification de la loi fondamentale en vue d’assurer un règne ad vitam aeternam à leur champion.

Une situation qui met logiquement la participation du Pays des Hommes intègres en pointillé à ce sommet où Barack Obama n’entend pas jouer à la comédie diplomatique à laquelle la France a habitué les chefs d’Etats africains. A quelques semaines de l’ouverture de cette grand-messe, la question qui se pose est de savoir si le président burkinabè mesure clairement l’enjeu de sa participation. Surtout s’il se rend compte qu’en se rendant dans la capitale politique américaine, il se condamne automatiquement à respecter la constitution de son pays, et donc à renoncer à son projet de modification de celle-ci.

Adulé par presque tout le monde comme le «médiateur attitré» dans les dernières crises qui ont secoué certains des pays voisins du Burkina, Blaise Compaoré peut mettre un point d’honneur à être l’hôte de son homologue Barack Obama. Pour son image extérieure, il ne se supporterait pas d’être mis en quarantaine comme les présidents zimbabwéen, soudanais et érythréen. Mais sera-t-il prêt à assumer les conséquences de sa participation à ce sommet? Telle est la grande équation que l’opinion nationale et internationale entend voir Blaise Compaoré résoudre avant la fin du mois courant. C’est une question d’honneur. Et de parole donnée.

Bark Biiga

 Commentaires