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Le Premier ministre ouvre les portes du CEG de Ouangolodougou dans la Comoé

Publié le lundi 14 juillet 2014 | Sidwaya

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Le Premier ministre Luc Adolphe Tiao a présidé un séminaire gouvernemental le lundi 28 avril 2014 à Ouagadougou

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Activités gouvernementales 2014

Le village de Ouangolodougou au Burkina Faso, dans la commune de Niangoloko, dispose désormais d’un Collège d’enseignement général (CEG). Acquis grâce au Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, le joyau a été inauguré le 12 juillet 2014 par le chef du gouvernement lui-même.

C’est une infrastructure flambant neuve composée de quatre salles de classe qui trône au bord de la route qui traverse le village de Ouangolodougou. Ayant ouvert ses portes le 5 octobre 2012, le Collège d’enseignement général (CEG) de Ouangolodougou compte deux classes de 6e et deux classes de 5e avec un effectif de 230 élèves dont 136 garçons et 94 filles. Le 12 juillet a été un jour particulier avec l’inauguration de ce tout-premier CEG dudit village avec une impressionnante mobilisation. Chants, danse, musique, mais aussi des banderoles saluaient l’avènement de ce CEG qui vient mettre fin à des années de souffrance de toute une population. En effet, c’est la fin d’un cauchemar pour ces parents d’élèves qui étaient obligés d’envoyer leurs enfants à Niangoloko à 35 km à la quête du savoir. Selon le donateur du jour, le Premier ministre, Beyon Luc Adolphe Tiao, son attachement au village de Ouangolodougou est lié à des raisons subjectives et objectives. Depuis 2002 déjà et avant qu’il ne soit aux commandes de l’Exécutif, il exploite une ferme agricole dans cette localité où il s’y rend régulièrement. «J’ai eu donc l’occasion de constater que ce gros village et la dizaine de villages environnants ne disposaient pas de CEG et les enfants étaient obligés de partir jusqu’à Niangoloko à 35 km pour la 6e et la suite du cursus scolaire», a déclaré Luc Adolphe Tiao. A en croire le Premier ministre, cette situation justifiait le fait que très peu d’enfants avaient la chance de continuer leur cursus scolaire après le cycle primaire. Le CEG de Ouangolodougou qui a ouvert ses portes il y a deux ans, compte aujourd’hui plus de 200 élèves. Pour Luc Adolphe Tiao, n’eût été l’ouverture de ce CEG, « il y aurait moins de 50 enfants qui seraient en 6e aujourd’hui ». « C’est un vœu de la population qui a été exhaussé et je partage cette joie qui a suscité une forte mobilisation », a-t-il dit. Et d’ajouter : «nous nous engageons à renforcer le dispositif actuel en ajoutant 4 classes supplémentaires et déjà le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a promis qu’à partir de 2016, il y aura des salles pour permettre la création d’un lycée ».

Entretenir le bâtiment dans le travail et la discipline

Au cours de la cérémonie, tour à tour, le chef de village de Ouangolodougou, Tiémogoba Fayama, le représentant des élèves, Féhomaye Ouattara de la classe de 5e, le premier adjoint au maire de la commune de Niangoloko, Famara Soulama, le représentant de la diaspora de Ouangolodougou, Siaka Ouattara, le parrain de la cérémonie, Alain Edouard Traoré, ministre de la Communication, porte-parole du gouvernement et le président de la cérémonie, Moussa Ouattara ont tous rendu un vibrant hommage au Premier ministre. L’ensemble des intervenants ont salué l’avènement de ce CEG qui va contribuer à soulager la souffrance des enfants de cette contrée du pays. Pour Féhomaye Ouattara, ses camarades s’engagent à entretenir les locaux et à travailler dans la discipline tout en adoptant un comportement citoyen. Cependant, elle a évoqué des doléances telles que le besoin en salles de classe, le manque de personnel enseignant, de matériel informatique, de manuel, d’équipements sportifs et un besoin en forage. Toutes ces doléances ont reçu des promesses fermes. Séance tenante, l’école a même reçu plusieurs dons composés de 100 tables-bancs, de manuels et fournitures scolaires d’une valeur de 500 000 F CFA, d’un ordinateur de bureau, etc. Pour sa part, Alain Edouard Traoré qui s’est adressé à ses filleuls en langue dioula, les a invités à prendre soin de leur établissement et à être à la hauteur des attentes.
Le ministre des Enseignements secondaire et supérieur a promis la construction de salles de classe pour l’érection du CEG en lycée et la réalisation du forage à partir de 2016. Moussa Ouattara n’a pas passé sous silence le mauvais rendement scolaire dans la région des Cascades au niveau des examens scolaires où elle occupe le dernier rang au BEPC tout comme au BAC. Nonobstant, Moussa Ouattara a rendu un hommage aux enseignants pour leur métier qu’il a qualifié de « sacerdoce ». La cérémonie a aussi enregistré la présence de Baba Diémé, ministre délégué chargé des Transports. La Ministre de l’Education nationale était représentée par son secrétaire général, Emmanuel Goabaga. La « fête » a connu la présence de plusieurs autorités frontalières de la Côte d’Ivoire et des fils et filles de la commune de Niangologo. La forte délégation ivoirienne était conduite par le préfet de Ouangolodougou (Côte-d’Ivoire) qui avait à ses côtés plusieurs sous-préfets de son ressort territorial.

Mamadou YERE
AIB/Comoé

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