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Le Quotidien N° 1112 du 12/7/2014

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Campagne nationale de reforestation 2014 : Planter responsable pour sauvegarder l’environnement
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  Le Quotidien


Burkina
© Le Pays par DR
Burkina : le gouvernement fait sa rentrée
Mercredi 4 septembre 2013. Ouagadougou. Le gouvernement a effectué sa rentrée à travers son tout premier Conseil des ministres tenu au palais présidentiel. Photo : Arsène Bongnessan Yé, ministre d`Etat, ministre chargé des Relations avec les institutions et des Réformes politiques


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Le lancement de la campagne nationale de reforestation a eu lieu le 12 juillet 2014, à Kari, dans la commune de Dédougou. La cérémonie de lancement officiel a été présidée par Arsène Bongnessan Yé, ministre d’Etat, ministre chargé des Reformes politiques et institutionnelles, et parrainée par Shen Cheng-Hong, ambassadeur de la république de Taïwan au Burkina Faso. « Une commune, une forêt pour lutter contre la désertification » a été le thème retenu pour la présente édition.

Les acteurs de la lutte contre la désertification et leurs partenaires au développement ont convergé le 12 juillet 2014, à Kari, dans la commune de Dédougou, pour le lancement de la campagne nationale de reforestation. Au regard de la mobilisation des populations et des acteurs étatiques, le bourgmestre de la ville de Dédougou, Abel Dabakyo, a accueilli avec enthousiasme le lancement de cette campagne de reforestation. C’est pourquoi il a exprimé la reconnaissance du conseil municipal dont il a la responsabilité au gouvernement et à ses partenaires au développement. La forêt communale qui a abrité la cérémonie, a ajouté Abel Dabakyo, a une superficie de 1 021 hectares. Par ailleurs, pour la survie des plants, il a laissé entendre que les services communaux vont procéder à l’abattage des animaux en divagation.
Prise de conscience collective
Le parrain de la présente campagne de reforestation, l’ambassadeur de la république de Taïwan au Burkina Faso, Shen Cheng-Hong, a loué « la bravoure des populations face aux adversités climatiques et environnementales ». C’est pourquoi il a invité le peuple burkinabé à « continuer de lutter contre ces adversités qui se manifestent de nos jours, surtout par les effets néfastes des changements climatiques, sur la société et les ressources naturelles, et la dégradation continue des écosystèmes terrestres et aquatiques ». Depuis 1994, la République de Taïwan, à travers sa représentation diplomatique au Burkina Faso, est au chevet des populations pour lutter contre l’avancée du désert. Ce, au regard des projets environnementaux mis en place que sont : Le projet « Une école, un bosquet », le projet « 8 mille villages, 8 mille forêts », le projet « Front de terre/ceinture végétale », le projet « Appui au développement durable ». L’implication des populations à la base dans la préservation du couvert végétal est plus qu’une nécessité. « Aussi, nous osons espérer qu’au même titre que les autorités de ces communes, les populations à la base adhéreront à cette initiative, en luttant sincèrement contre les deux principaux fléaux des reforestations que sont la divagation des animaux et les feux de brousse », a suggéré l’ambassadeur Shen Cheng-Hong.

« C’est un appel pour une prise de conscience collective. Parce que le problème de la déforestation et de la biodiversité ne peut être résolu que par des actions volontaristes, soutenues, qui impliquent des actions individuelles et collectives. C’est pourquoi nous avons pensé qu’au-delà de l’appel à ce que chacun plante des arbres, il faut aussi que nous voyons large. Dans le cadre de la décentralisation, beaucoup de prérogatives et de responsabilités sont confiées aux communes. C’est pourquoi nous avons pensé qu’il faut aussi les appeler à une prise de conscience responsable dans l’entretien du couvert végétal. La forêt, lorsqu’elle est vivante, fournie, conservée et valorisée, est source de richesses et de potentialités. 40% de l’oxygène que nous respirons proviennent des forêts », a renchéri Salif Ouédraogo, ministre de l’Environnement et du Développement durable (MEDD).
Veiller à l’entretien des plants

Pour Arsène Bongnessan Yé, ministre d’Etat, ministre chargé des Reformes politiques et institutionnelles et représentant le Premier ministre, la mobilisation de nombreux acteurs à lutter contre l’avancée du désert est la preuve que la reforestation n’est pas seulement l’apanage du MEDD. Il est alors la volonté affichée de l’Etat et de ses partenaires à reverdir le couvert végétal. C’est pourquoi eu égard du thème de la présente édition, il a invité les communes à se doter de forêt et à veiller à leur entretien. D’où la responsabilisation des collectivités afin de planter responsable. Cela sous-entend qu’il faut planter et veiller à la survie des plants via leur entretien. C’est à ce prix que le pari contre la déforestation peut être gagné. La présente campagne de reforestation a bénéficié de l’appui de partenaires, notamment de sociétés minières telles Nantou Mining.

Par Toua Ladji TRAORE
1. Bongnessan Arsène Yé, ministre chargé des Réformes politiques, a représenté le Premier ministre à la cérémonie de lancement de la campagne de reforestation
2. Comme Salif Ouédraogo, ministre de l’Environnement et du Développement durable, tous les citoyens burkinabè sont appelés à « planter responsable »
3. L’ambassadeur de la république de Taïwan au Burkina Faso, Shen Cheng-Hong, a été le parrain de la présente campagne de reforestation
4. Les populations de Kari et environnants ont assisté à la cérémonie de lancement officiel de la campagne de reforestation
(Ph : Bidima)

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