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Le Quotidien N° 1112 du 12/7/2014

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Virus Ebola en Afrique de l’ouest : « Le risque de contamination pour le Burkina Faso n’est pas zéro », dixit Djamila Cabral
Publié le lundi 14 juillet 2014   |  Le Quotidien


10es
© aOuaga.com par A.O
10es Journées RESHAOC : Ouagadougou, capitale d`hôpitaux francophones
Mardi 1er avril 2014. Ouagadougou. Centre international des conférences de Ouaga 2000. Le Réseau des hôpitaux de l`Afrique, de l`Océan Indien et des Caraïbes (RESHAOC) a ouvert les travaux de ses 10es journées placées sous le thème "Gestion des risques professionnels et des catastrophes en milieu hospitalier". Photo : Léné Sebgo, ministre de la Santé


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Suite à la réunion d’urgence des ministres et des partenaires de la santé organisée par l’Organisation mondiale de la santé et ses partenaires sur la fièvre Ebola du 2 au 3 juillet 201, à Accra au Ghana, la représentante résidente de l’OMS, Djamila Cabral, a rencontré les responsables du ministère de la Santé, le vendredi 11 juillet 2014, à Ouagadougou, pour rendre compte des décisions qui ont été prises pendant cette réunion.

Suite à l’apparition du virus Ebola (EVD) en Afrique de l’Ouest et à la menace qu’elle constitue pour la santé publique régionale et mondiale, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a initié une réunion d’urgence de deux jours au profit des ministres de la Santé et des partenaires, du 2 au 3 juillet 2014, au Ghana. Cette réunion qui a regroupé plusieurs ministres de la santé et des cadres supérieurs de plusieurs pays de l’Afrique occidentale avait pour objectif d’amener les Etats membres et les parties prenantes à un consensus sur la meilleure manière d’interrompre la transmission du virus Ebola en Afrique de l’Ouest. De retour de cette réunion, la représentante de l’OMS au Burkina Faso, Djamila Cabral, a rencontré les responsables du ministère de la Santé du Burkina Faso, le vendredi 11 juillet 2014, pour informer les autorités burkinabè des dispositions qui ont été prises lors de cette réunion. Selon Djamila Cabral, l’OMS travaille à lutter contre l’avancée de l’épidémie dans les régions touchées et aussi, met en place des dispositions pour protéger les pays qui ne sont pas encore contaminés par l’épidémie, pour renforcer la surveillance de cette épidémie. « Nous sommes en train de faire un redéploiement de personnel qui sera sur le terrain pour identifier les personnes contaminées et les suivre. Nous avons créé un bureau à Conakry qui coordonnera les actions entre les trois pays contaminés que sont la Guinée Conakry, le Libéria et la Serra Léone », a-t-elle expliqué. Pour le cas du Burkina Faso, la représentante de l’OMS a indiqué que le risque n’est pas zéro et que des dispositions ont été prises par l’OMS et le ministère de la Santé pour pallier d’éventuels cas suspects au Burkina Faso, et cela, depuis l’apparition de la crise en mars dernier en Guinée Conakry. « Le ministère de la Santé a mis en place un plan de préparation et de réponse et l’OMS a aidé à avoir des kits de protection qui sont prépositionnés et nous travaillons ensemble pour avoir le minimum de matériel nécessaire », a révélé Djamila Cabral. Aussi, elle n’a pas manqué de souligné que : « Ma visite d’aujourd’hui au ministère de la Santé, nous a permis de partager des informations, et nous a permis de faire le point sur la situation et éventuellement, les dispositions que nous pourrons mettre en place ». Elle a en outre signalé qu’aucun cas n’est encore détecté au Burkina Faso, mais a souligné que la maladie est pour le moment localisée en Guinée Conakry, au Libéria, et en Serra Léone, depuis mars 2014, et on compte à nos jour 800 cas identifiés et près 500 décès.

Par Nadège COMPAORE (Stagiaire)

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