La représentante de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) au Burkina Faso, Djamila Cabral, s’est montrée rassurante quant à présence du virus Ebola au Burkina Faso, soulignant notamment que le pays ‘’n’était pas menacé’’ par la maladie mortelle qui sème la terreur dans certains Etats de la sous-région.
La représentante de l'OMS s'adressait à la presse, vendredi à Ouagadougou, au sortir d'une audience avec le ministre burkinabè de la Santé, René Sebgo.
L'épidémie, a-t-elle rappelé, a commencé au mois de mars en Guinée Conakry, avant de s'étendre au Libéria et en Sierra Léone.
''Actuellement, ce sont les trois pays qui sont affectés et on a compté à ce jour environ 800 cas et un peu plus de 500 décès'', a-t-elle souligné avant de préciser que pour le cas du Burkina, le pays n'était pas menacé, même si, reconnait-elle, ‘le risque zéro n'existe pas''.
Selon représentante de l'OMS, le ministère de la Santé du Burkina a élaboré depuis le début du mois de mars, un plan de préparation et de réponse, pour avoir des kits de protection bien pré positionnés.
‘'Nous travaillons ensemble pour avoir le minimum de matériel nécessaire et pour partager les informations'', a-t-elle confié.
Djamila Cabral a expliqué que l'OMS travaille avec les pays pour contrôler l'épidémie afin d'éviter qu'elle ne se propage dans les pays voisins.
‘'Nous sommes en train de faire un redéploiement de nos moyens. Nous avons créé un bureau à Conakry qui s'occupe de la coordination des actions dans les trois pays (Guinée Conakry, Sierra Leone, Liberia)'', a-t-elle indiqué.
Le virus Ebola est apparu pour la première fois chez l'homme en 1976 au Soudan et au Zaïre (actuelle République démocratique du Congo).
Selon l'OMS, l'infection, avant sa transmission interhumaine, a été constatée auprès de patients ayant manipulé des chimpanzés, des gorilles, des chauves-souris frugivores, ou des singes retrouvés malades ou morts dans la forêt tropicale.
L'Organisation mondiale de la santé a organisé, les 2 et 3 juillet derniers à Accra au Ghana, une réunion d'urgence des ministres de la Santé et des partenaires, afin de trouver des solutions pour stopper la transmission en cours du virus, dans la sous-région.