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Des incinérateurs et des tricycles de transport de déchets biomédicaux pour contrer le Sida
Publié le samedi 12 juillet 2014   |  AIB




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Ouagadougou - Le Centre national de lutte contre le sida et les infections sexuellement transmissibles (CNLS/IST) a octroyé vendredi, six incinérateurs et soixante tricycles de transport de déchets, d’une valeur de 361 millions de FCFA, à six cliniques privées pour lutter contre la pandémie, a constaté l’AIB.

Le projet initié par le ministère de la Santé et le secrétariat permanent du CNLS-IST avec le soutien financier de la Banque Mondiale va doter quatre cliniques privées à Ouagadougou et deux à Bobo Dioulasso (Ouest), chacune de dix tricycles de transport de déchets et d’un incinérateur, a affirmé Dr Didier Romuald Bakouan.

Chaque tricycle pourra transporter près de 800 kg de déchets solides ou 140 litres de déchets liquides tandis que les incinérateurs qui fonctionnent à la fois à l’électricité et /ou au gasoil peuvent atteindre une température de combustion comprise entre 900 et 1100 degrés Celsius, a précisé le secrétaire permanent du CNLS-IST.

A l’intention de ceux qui «seraient tentés de nous accuser d’utiliser les ressources de la lutte contre le VIH pour d’autres fins alors que les problèmes d’approvisionnement en intrants et autres services se posent avec acuité», Didier Romuald Bakouan a été explicite.

«Les déchets liés au VIH sont pour la plupart issus des activités de transfusion sanguine, de dépistage, de prise en charge médicale et d’utilisation des préservatifs. Leur accumulation est susceptible d’influer à la fois sur les risques de transmission et sur la pollution et la dégradation de l’environnement», a-t-il indiqué.

Le directeur de cabinet du président du Faso, Mohamed Topan a souhaité que l’ensemble des acteurs du monde médical redoublent davantage de vigilance dans la manipulation des déchets biomédicaux et qu’ils soient soutenus en cela par les communautés à travers l’adoption de comportements plus hygiéniques.

Le président de la Fédération des Associations professionnelles de la santé privée du Burkina (FASPB), Dr Jean-Baptiste Ouédraogo, a remercié le chef de l’Etat Blaise Compaoré, par ailleurs président du CNLS/IST et l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour les efforts consentis à l’endroit du secteur sanitaire privé.

M. Ouédraogo a dit compter sur leur accompagnement financier pour «permettre l’autonomisation et la pérennisation de ce projet indispensable à une bonne gestion des déchets biomédicaux».

Didier Romuald Bakouan a affirmé que le projet prévoit également l’acquisition de matériel complémentaire pour la manipulation sécurisée des déchets et des contrats avec les communes de Ouagadougou et de Bobo-Dioulasso pour l’évacuation et l’enfouissement des résidus de combustion issus des incinérations.

Le taux de prévalence du SIDA au Burkina Faso est passé de 1,2% en 2008 à 1,1% en 2013. Les acteurs impliqués dans la lutte poursuivent l’objectif «zéro infection et zéro décès liés à cette maladie».

MK/TAA

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