L’antenne nationale de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM) a procédé le 23 novembre 2012 à Ouagadougou à la cérémonie de fractionnement des actions de la SONATEL. La cérémonie a été présidée par le directeur de l’antenne nationale de la bourse régionale au Burkina Faso, Léopold Ouédraogo. Cette opération contribuera, selon les responsables de la bourse régionale, à augmenter la liquidité dans l’espace UEMOA.
Le Centre régional de l’épargne public et des marchés financiers régionaux (CREPMF) vient de franchir un pas dans sa marche vers l’amélioration de la bourse régionale. En effet, le 23 novembre 2012, une importante opération a été effectuée dans le sens de l’accroissement de la liquidité dans la zone de l’Union économique et monétaire ouest-africaine (UEMOA). La toute première opération de fractionnement d’actions qui vient d’être effectuée par la SONATEL reste importante pour les acteurs du marché boursier régional. Selon le directeur de l’antenne nationale de bourse du Burkina Faso, Léopold Ouédraogo, « cette opération capitalistique doit augurer le point de départ d’autres fractionnements d’actions de sociétés cotées et porteuses d’espoir pour une opération visant à répondre notre marché. En effet, l’opération vient d’enclencher une réponse au problème crucial de liquidité et partant, d’animation de l’ensemble de la cote de la Bourse régionale des valeurs mobilières (BRVM). »
Si la SONATEL est parvenue à un fractionnement de ses actions, cela se justifie par le fait que la valeur marchande de l’action SONATEL à la bourse a connu une forte hausse ces dernières années pour atteindre un niveau très élevé qui n’est pas à la portée de beaucoup d’investisseurs, a expliqué Léopold Ouédraogo. Aussi, il ajoute que le fractionnement pourra donc rendre abordable le cours de l’action, élargir la base d’actionnaires de SONATEL aux petits et moyens investisseurs et également favoriser l’échange des titres et sa valorisation.
Sur le cours des actions, le fractionnement se fera sous un rapport de 1 à 10 et le nombre d’actions de la société passerait de 10 millions à 100 millions et chaque actionnaire recevra 10 nouvelles actions pour chaque action actuellement détenue. Léopold Ouédraogo a précisé que le capital social resterait toujours à 50 milliards de F CFA mais la valeur nominale passerait de 5 000 F CFA à 500 F CFA avec 10 fois plus d’actions pour chaque actionnaire donc. Le directeur de l’antenne nationale Burkina Faso, Léopold Ouédraogo, a, au regard de l’importance d’une telle opération, appelé les sociétés burkinabè à se pencher sur la possibilité de passer au fractionnement de leurs actions. Cet appel semble avoir été entendu puisqu’une société a annoncé au cours de la cérémonie qu’elle est suffisamment avancée dans le processus de fractionnement de ses actions.