Soixante-quatre sortants de l’Institut des sciences et techniques de l’information et de la communication (ISTIC) du Burkina Faso ont été fêtés lors d’une cérémonie organisée jeudi à Ouagadougou.
Les récipiendaires sont des journalistes ou des techniciens de trois niveaux : conseillers, assistants et agents spécialisés en sciences et techniques de l'information et de la communication (STIC).
Leur formation a duré deux années pour les assistants et agents spécialisés et trois ans pour les conseillers.
La sortie de la promotion baptisée ‘'Responsabilité et conscience professionnelle'', s'est effectuée sous le parrainage du ministre nigérien de la Communication et des Relations avec les institutions, Sadissou Yahouza.
Pour Sadissou Yahouza le choix porté sur sa modeste personne pour parrainer cette cuvée de l'ISTIC, est le signe de l'intégration entre les deux peuples (nigérien et burkinabè).
S'adressant aux nouveaux diplômés, il les a exhortés au respect de l'éthique et de la déontologie dans leur carrière, condition sine qua non pour une réussite professionnelle.
‘'Vous êtes venus aux différents corps de métiers des médias, sans doute à la recherche d'un emploi, mais je l'espère aussi par vocation, faute de quoi, votre carrière professionnelle sera d'un ennui insupportable et même carrément un calvaire, parce qu'elle ne vous apportera aucun épanouissement'', leur a notamment lancé M. Yahouza.
Le ministre nigérien a relevé l'intérêt pour ces hommes de médias d'agir pour le compte du développement de leur pays.
‘'Nos gouvernements attendent de nos femmes et hommes de médias qu'ils se mettent au service du développement, en proposant des articles de reportage et des émissions pour la promotion et la vulgarisation des politiques publiques en vue de l'adhésion des populations à leur mise en œuvre», a-t-il souligné en substance.
Le parrain a exhorté les lauréats à servir l'intérêt général et non les intérêts particuliers et aussi à éviter le snobisme journalistique.
‘'Le métier que vous allez embrasser n'est pas le chemin qui conduit à l'enrichissement matériel, mais plutôt celui de l'enrichissement moral et intellectuel'', a dit le ministre de la Communication du Niger.