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Le Quotidien N° 643 du 26/11/2012

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Dr Mohamed Wagih Azzam, président de la CAC
Publié le lundi 26 novembre 2012   |  Le Quotidien


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© Autre presse par DR
Dr Mohamed Wagih Azzam, président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC)


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« L’écart de niveau entre l’Erythrée et le Burkina n’est pas aussi grand »

Dans le cadre des championnats d’Afrique de cyclisme que le Burkina Faso a abrité du 7 au 11 novembre 2012, nous nous sommes entretenus avec le président de la Confédération africaine de cyclisme (CAC), Dr Mohamed Wagih Azzam, le 12 novembre 2012, dans un hôtel, à Ouagadougou. Dans l’entretien qui suit, le président de la CAC fait le bilan des championnats et commente les performances des Etalons. Il donne également les clefs pour un développement du cyclisme burkinabè. Interview !

Le Quotidien :

Quel bilan faites-vous de l’organisation de ces championnats d’Afrique que le Burkina Faso a abrités du 7 au 11 novembre ?

Dr Mohamed Wagih Azzam, président de la CAC :

Les championnats organisés par le Burkina Faso est l’un des championnats les plus réussis dans l’histoire des championnats africains de cyclisme. Tant du point de vue du nombre des pays participants que du point de vue technique. L’appui offert par son excellence le président du Faso pour le sport en généralement et pour le cyclisme en particulier, est derrière cette grande réussite. Je saisis cette opportunité que vous m’offre pour adresser mes remerciements à son excellence le président de la république pour son accueil chaleureux et aussi pour l’audience qu’il nous a accordée. Merci pour l’ambiance chaleureuse et pour la collaboration dont nous avons bénéficiée ici au Burkina Faso.

Du point de vue technique, comment avez-vous apprécié les performances des cyclistes pendant les championnats ?

C’est une bonne question. J’ai déjà souligné que le niveau technique de ces championnats était très élevé. La compétition était très relevée entre l’Erythrée, l’Ethiopie et l’Afrique du Sud. Ces championnats ont démontré qu’il n’y a pas un seul pays qui monopolise les médailles, mais qu’il y a d’autres pays qui sont là et qui font la compétition. Hier, nous avons assisté à la plus grande course et nous avons vu une grande compétition entre le jeune érythréen et le Sud-africain pour la conquête de les médailles d’or et d’argent. Il y avait aussi une forte compétition entre l’Erythrée et l’Egypte pour le bronze. Mais, il y avait aussi d’autres pays qui étaient présents comme l’Algérie et le Burkina Faso. D’ailleurs le Burkina Faso a remporté une médaille de bronze lors de ces championnats au milieu de tous ces grands champions présents dans cette compétition. Et cela est une indication sur le progrès technique du cyclisme au niveau du continent. Les spectateurs ont vu le forte la compétition entre l’Erythrée et l’Afrique du Sud. Tout le monde a reconnu que ce n’était pas une compétition de vélo, mais plutôt une compétition de motos ou de voitures, vu la vitesse à la laquelle les cyclistes ont roulé. On peut dire que les championnats ont été une réussite au regard des aspects de l’organisation, de la technique et aussi du point de vu de la prestation des commissaires.

Aujourd’hui, j’étais en entretien avec monsieur le ministre des Sports et des Loisirs, je lui ai adressé mes félicitations pour la réussite des championnats. Je l’ai remercié pour ce qu’il a fait. Nous avons également discuté des moyens pour développer le cyclisme au Burkina Faso et en Afrique de l’Ouest.

Je vous adresse mes remerciements à vous journalistes, car vous avez accordé votre attention et votre intérêt à travers vos comptes rendus de ces championnats qui aident à promouvoir ce sport.

Durant ces championnats, l’on a constaté l’écart de niveau entre des pays comme l’Erythrée et l’Afrique du Sud et les autres pays comme le Burkina. Qu’est-ce qui est fait au niveau de la CAC pour amener ces pays à approcher émerger ?

Les cyclistes d’Erythrée, d’Afrique du Sud et d’Algérie sont des professionnels. Ils participent à beaucoup de compétitions internationales et européennes. Alors que les autres ne participent pas à autant de courses qu’eux. Mais, la CAC a mené un plan d’actions pour le développement du cyclisme dans tous les pays africains en envoyant les cyclistes au centre d’entrainement de l’UCI, par l’ouverture d’un centre d’entrainement en Afrique sous la supervision de l’UCI, par l’organisation de séminaires pour les entraineurs afin de rehausser leur niveau, des séminaires pour les commissaires. D’ailleurs, nous venons de tenir un ici, juste avant le début des championnats. Tout cela aide à développer le niveau et donner la chance aux cyclistes. Deuxièmement, le fossé n’est pas aussi grand entre les cyclistes. La seule chose est que les cyclistes de ces pays n’ont pas eu la chance de participer à beaucoup de compétitions. Mais, s’ils participent à beaucoup de compétitions, ils auront le même niveau que les Erythréens, les Sud-africains... La victoire de l’Ethiopien sur l’Erythréen, l’atteste bien. Nous pouvons donner la chance aux cyclistes de participer à beaucoup de compétitions ; cela va élever assurément le niveau actuel.

Vous avez fait cas de l’envoi de cyclistes dans le centre d’entrainement de l’UCI. Justement y a-t-il quelque chose de prévu pour le Burkinabè qui a remporté la médaille de bronze ?

Je pense que la préparation offerte par le gouvernement du Burkina avec l’appui de l’UCI et de la CAC, tout cela a permis d’arracher cette médaille.

Qu’est-ce que vous envisager au niveau de la CAC pour le développement du cyclisme burkinabè ?

En premier lieu, le fait d’avoir accordé l’organisation des championnats au Burkina Faso est une étape des étapes du programme du CAC pour le développement du cyclisme burkinabè. Avec l’organisation, nous donnons la chance aux cadres techniques et aux officiels d’acquérir de l’expérience et des connaissances sur l’organisation, la préparation, bref le cyclisme en général. Deuxièmement, la Confédération africaine de cyclisme, en collaboration avec d’autres confédérations d’autres continents, a fait une sélection d’un ou deux cyclistes de chaque pays qui participeront à des compétitions en Asie. Ce rapport a permis de sélectionner un ou deux cyclistes burkinabè qui iront aux Emirats. Cela permettra d’élever leur niveau de compétition. Je crois que tout ce que je vous ai dit ici pourra vous permettre d’écrire deux pages de journal.

Pourrait-on avoir le nom des cyclistes burkinabè retenus ?

Vous le saurez au moment opportun.

Un mot sur le niveau du cyclisme burkinabè…

Pas de doute que le cyclisme burkinabè a beaucoup progressé. Le Tour du Faso a également connu un développement durant ces 4 ou 5 dernières années. Ce que j’ai vu ici lors de mon passage en mai 2012, c’est qu’un peu plus de la moitié du peuple burkinabè utilise le vélo. Cela donne une grande chance à la Fédération (ndlr, la Fédération burkinabè de cyclisme) d’avoir une grande base pour sélectionner les meilleurs.

Souhaitez-vous revenir sur un point non abordé ?

Je vous adresse mes remerciements parce que vous avez été respectable et très attentifs dans les questions posées. Et aussi pour l’intérêt que vous avez accordé à ces championnats. Vous avez posées des questions pertinentes, toute chose qui m’ont amenées à coopérer avec vous

Propos recueillis par Philippe Bouélé BATIONO

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