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L’UPC, le PAREN et l’UNIR/PS embrassent les jeunes ; le CDP et le Faso Autrement déclinent
Publié le lundi 26 novembre 2012   |  Autre presse


Tahirou
© L’Observateur par dr
Tahirou Barry, Président du PAREN


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Université de Ouagadougou a abrité, le 24 novembre 2012, un panel sur la participation des jeunes aux élections couplées du 2 décembre prochain. A cette occasion, des hommes politiques et des juristes ont appelé les jeunes à ne pas tourner le dos à ce scrutin.

« Le bulletin de vote peut permettre au citoyen de tuer politiquement un gouvernement ou un régime politique ». Dans un amphithéâtre surchauffé et archicomble le 24 novembre à l’Université de Ouagadougou, Pr Abdoulaye Soma, enseignant-chercheur et juriste, venait de planter le décor du panel placé sous la thématique « Jeunesse et participation électorale ». Pour le juriste, le vote est l’arme et l’âme du citoyen en démocratie avant d’ajouter que dans le contexte du Burkina où 75% de la population est jeune, cette frange de la population peut faire basculer une élection d’un côté comme de l’autre. Autour de la table, il y avait le Parti de la renaissance nationale (PAREN), l’Union pour le progrès et le changement (UPC) et l’Union pour la renaissance/Parti sankariste (UNIR/PS) étaient présents pour cette opération séduction devant l’électorat.

Le CDP, parti au pouvoir, a, selon le président de l’association Jeunesse espoir d’Afrique, Siriki Naon, décliné l’invitation à lui faite tout comme Le Faso autrement. Sous des salves d’applaudissements, le fondateur du PAREN, Laurent Bado a relevé la faillite du capitalisme et du socialisme et fait savoir que la seule issue est la solidarité dont son parti se fait le garant. Bruno Kafando, au nom de l’UPC, a appelé à l’unité d’action autour de son parti pour rebâtir toute la stratégie de développement du Burkina. Sirima Massadinan de l’UNIR/PS a encouragé les étudiants à adhérer au parti de l’œuf afin de perpétuer l’œuvre de Thomas Sankara.

Dans le public surchauffé, des appels au boycott du scrutin couplé ont fusé au motif le jeu politique au Burkina est verrouillé. L’opportunisme des politiques a été aussi dénoncé et des programmes politiques avec des agendas précis de réalisation ont été demandés. Pour le président de l’Association Jeunesse Espoir d’Afrique, organisatrice du panel, l’activité du 24 novembre participe de la sensibilisation et de l’éveil des consciences des jeunes. Dans le cadre des élections couplées, il s’agissait d’animer un débat d’intellectuels afin de mobiliser les jeunes pour ce scrutin.

Henry BOLI

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