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Sidwaya N° 7703 du 9/7/2014

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45e Sommet de la CEDEAO: D’importants sujets attendent les chefs d’Etat
Publié le jeudi 10 juillet 2014   |  Sidwaya


La
© Présidence par DR
La cérémonie d`ouverture du 44e Sommet des chefs d`Etat et de gouvernement de la CEDEAO a été marquée par des discours et des remises de trophées le 28 mars 2014 à Yamoussoukro en Côte d`Ivoire


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Le président du Faso, Blaise Compaoré et ses pairs de la CEDEAO, se réunissent, les 10 et 11 juillet 2014 à Accra, à la faveur du 45e Sommet ordinaire des chefs d’Etat et de gouvernement de l’organisation. Des sujets, tels le partenariat économique avec l’Union européenne, le projet de monnaie unique (l’Eco) et le virus d’Ebola, vont être abordés dans la capitale ghanéenne.

Les dirigeants de la CEDEAO veulent booster les projets communs et examiner les voies et moyens, pour en finir avec les problèmes pendants de la sous-région ouest-africaine. Appelés à se rencontrer, les 10 et 11 juillet 2014 à Accra au Ghana, autour de l’actuel président en exercice de l’institution, John Dramani Mahama, ils devront faire avancer le train communautaire. Plusieurs sujets d’intérêt vont retenir leur attention au 45e Sommet de la CEDEAO, qui les mobilise à nouveau. De sources concordantes, les chefs d’Etat et de gouvernement vont évoquer, parmi tant d’autres, l’Accord de partenariat économique (APE) avec l’Union européenne (UE), le projet de monnaie unique (l’Eco) à l’horizon 2020, et les ravages du virus Ebola dans la zone. Les questions d’intégration ne devraient pas non plus être occultées, tant les entraves à la libre circulation des biens et des personnes persistent. Sans omettre les défis sécuritaires à relever au Nigéria, avec la menace Boko Haram, et au Nord-Mali, où les groupes islamistes armés règnent toujours en maîtres. Au plan économique, la CEDEAO et l’UE, des partenaires de longue date, sont parvenus, en début 2014, à un APE à minima, après plus d’une décennie de négociations. Ce, sous l’impulsion du chef de l’Etat sénégalais, Macky Sall, celui-là à qui ses pairs ont confié la tâche de faire dudit partenariat économique, une réalité. L’APE, à en croire les spécialistes, devraient permettre de renforcer les relations, déjà dynamiques, entre les deux continents. Plus encore, il pourrait «favoriser» le développement durable, «contribuer» à l’éradication de la pauvreté, et «accroître» les capacités de production. Le projet de monnaie unique (l’Eco) ne fait pas moins courir les gouvernants de la CEDEAO. Surtout pas plus que les présidents nigérien, Mamadou Issoufou et ghanéen, qui ont à charge la conduite de ce projet ambitieux, remontant à 1987. Sa réalisation est plus qu’un défi, dans la mesure où la zone CEDEAO compte huit monnaies «non convertibles», ce qui constitue un frein au développement des échanges, à suivre le chef de l’Etat nigérien.

La hantise du virus Ebola

Pour donc concrétiser le rêve de la monnaie unique, deux étapes ont été planifiées par les dirigeants ouest-africains. Dans un premier temps, il va s’agir de réduire le nombre de monnaies de huit à deux, avec pour finalité la création de la Zone monétaire de l'Afrique de l'Ouest (ZMAO), pour regrouper tous les autres pays membres de l'espace communautaire. Ensuite, une fusion des deux monnaies sera opérée. «Nous avons pris beaucoup de retard dans la mise en œuvre de cette zone qui devrait être lancée, normalement, en 2003, puis cela a été reporté en 2005, et ensuite, en 2009 quand les Chefs d'Etat ont défini une nouvelle feuille de route qui prévoit le lancement de la ZMAO en 2015 et celui de la monnaie unique en 2020», avait signifié le président nigérien, en février 204, lors d’un passage à Ouagadougou. La nécessité de stimuler le processus d'unification monétaire s’impose alors. Et la rencontre d’Accra devrait aller dans ce sens. La maladie, qui endeuille des familles en ce moment dans la zone CEDEAO, le virus d’Ebola, devra aussi agrémenter les échanges. Avec des centaines de morts enregistrés au Libéria, en Guinée-Conakry et en Sierra-Léone, les trois pays touchés, il y a de quoi s’inquiéter. Surtout que la pathologie n’a pas de remède ni de vaccin. Des consignes (non manipulation et consommation de la viande sauvage, par exemple) ont été données aux populations, mais le mal ne faiblit pas. De la libre circulation des biens et des personnes, il devra en être question au 45e Sommet de la CEDEAO. Les discussions des chefs d’Etat devront porter sur l’introduction de la Carte d’identité biométrique pour tous les citoyens de l’espace et de la suppression de l’obligation du permis de séjour pour tous les citoyens des Etats membres. En somme, voilà ce qui pourrait occuper les dirigeants de la CEDEAO à cette rencontre au sommet. Ceux-ci auront à plancher aussi, sur le rapport des principaux projets et activités de la communauté, au cours du premier semestre de l’année en cours. Trois chefs d’Etat de pays, non membres de la CEDEAO, ont été invités à ce 45e sommet. Il s’agit du Mauritanien, Mohamed Abdel Aziz, président en exercice de l’Union africaine (UA), du Tchadien Idriss Déby Itno et du Camerounais, Paul Biya. Après tout, ce n’est pas fondamentalement, une question de zone, mais de continent africain.


Kader Patrick KARANTAO
stkaderonline@yahoo.fr

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