Le Secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et le développement durable (SP/CONEDD) a organisé, le mercredi 9 juillet 2014 à Ouagadougou, un atelier de lancement du projet «renforcement de l’information climatique et des Systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et de l’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso
(SAP-IC)».
Le projet «renforcement de l’information climatique et des Systèmes d’alerte précoce en Afrique pour le développement de la résilience et de l’adaptation aux changements climatiques au Burkina Faso (SAP-IC)» est mis en route. L’atelier de lancement technique dudit projet, organisé par le Secrétariat permanent du Conseil national pour l’environnement et du développement durable (SP/CONEDD), le mercredi 9 juillet 2014 a permis aux parties prenantes d’améliorer leur connaissance du projet et de s’approprier les résultats attendus. Il s’est agi pour les représentants des institutions et structures impliqués dans la gestion et la diffusion de l’information sur le climat, les partenaires techniques et financiers, les organisations de la société civile, du secteur privé et des organisations paysannes de réfléchir sur l’amélioration de l’information sur le climat et le développement d’un système d’alerte précoce. Toute chose qui contribue à promouvoir une meilleure compréhension des buts du projet par l’équipe en charge de son exécution.
En effet, ce nouveau projet, va permettre de résoudre, entre autres, la question liée à l’insuffisance d’infrastructures de suivi météorologique, climatique et hydrologique, à la transmission lente de données à partir des infrastructures manuelles hydrométéorologiques ainsi que l’insuffisance des ressources humaines techniquement qualifiées. Il va, à cet effet, constituer un moyen efficace pour sensibiliser la population aux risques climatiques, afin qu’elle se prépare en conséquence pour mieux gérer les risques du changement climatique.
A cette occasion, le Secrétaire général (SG) du Ministère de l’environnement et du développement durable, Georges Yaméogo, a invité les participants à «approfondir les discussions, actualiser le cadre logique du projet, à clarifier les rôles de toutes les parties prenantes et également à fournir un aperçu détaillé des conditions de rapportage et de suivi et évaluation». Il a expliqué que le projet fait suite aux initiatives consentis ces dernières décennies en vue de disposer d’un système efficace d’amélioration du réseau d’infrastructure de suivi du climat et du temps mais aussi d’aider à renforcer les capacités techniques et opérationnelles.
Quant au Directeur-Pays par intérim du PNUD-Burkina Faso, Maleye Diop, il a annoncé : «Les ressources globales mobilisées sont environ 2 011 960 000 F CFA du guichet «Fonds des Pays moins avancés (PMA) du FEM dont un montant estimatif de 1 810 764 000 F CFA sera consacré à la mise en œuvre des activités du projet et 201 196 000 F CFA environ pour donner un appui technique de qualité pour une bonne exécution du projet ».
Il a également laissé entendre que 2 autres projets du Fond pour l’environnement mondial (FEM) sont en instance de démarrage. «Le 1er projet porte sur le renforcement des capacités nationales pour une utilisation plus efficace du système national d’information de la gestion environnementale, plus connu sous le nom de ANCR II. Le 2ème projet porte sur l’adaptation des moyens d’existence dépendant des écosystèmes dans la Boucle du Mouhoun et de la Mare d’Oursi», a indiqué M. Diop.
