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Sidwaya N° 7703 du 9/7/2014

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Fonds d’entretien routier du Burkina: Quatre mois pour se faire connaître
Publié le jeudi 10 juillet 2014   |  Sidwaya


Route
© Autre presse par DR
Route Dédougou-Nouna-Djibasso-frontière du Mali : du bitume pour accélérer la croissance dans la Boucle du Mouhoun


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Le Fonds d’entretien routier du Burkina (FER-B) a lancé le mercredi 9 juillet 2014 à Ouagadougou, une campagne d’information et de sensibilisation.

«Construire les routes, c’est bien mais les entretenir, c’est mieux», tel est la conviction du Fonds d’entretien routier du Burkina (FER-B) qui a dévoilé son plan d’information et de sensibilisation 2014-2016, le mercredi 9 juillet 2014 à Ouagadougou. La présente campagne qui va s’étaler sur une période de quatre mois à travers le territoire national, vise à permettre au fonds de se faire connaître, mais surtout d’impacter de manière favorable les perceptions des citoyens et des partenaires, selon le directeur général du FER-B, Mamadou Ouattara. «Pour la mise en œuvre des missions qui lui sont assignées, le FER-B a besoin de se doter d’une bonne politique et d’une stratégie de communication, afin de donner de la visibilité et de la lisibilité à ses actions », a précisé M. Ouattara. Selon lui, son institution qui a pour mission d’assurer le financement de l’entretien routier, est méconnue du grand public. Environ 38% de la population, a-t-il dit, sait qu’il existe le Fonds d’entretien routier. «Au regard de la mission importante du FER-B qui est de financer l’entretien du réseau routier et de l’importance des routes dans l’économie de notre pays, il est nécessaire de faire une véritable campagne de communication si on veut réellement atteindre les objectifs qui sont de faire de telle sorte que les routes soient les piliers du développement », a-t-il
déclaré.

Pour le secrétaire général du Ministère des Infrastructures, du Désenclavement et des Transports, Pascal Yaméogo, l’accomplissement des missions du FER-B est tributaire de la mise en œuvre d’un plan de communication institutionnelle efficace. A en croire M. Yaméogo, la préservation des infrastructures routières est un défi majeur pour le Burkina Faso qui est sans accès immédiat à un littoral maritime, mais constitue un carrefour de transit pour plusieurs de ses voisins. L’essentiel de ses approvisionnements et de ses échanges se fait par voie terrestre. «Pour cela, le Burkina se doit (…) de disposer d’un réseau routier performant, … d’agir à le maintenir constamment en bon état », a-t-il laissé entendre. Et d’ajouter que le FER-B se positionne comme un outil de financement sûr, fiable et pérenne, garantissant une disponibilité immédiate des ressources et un paiement rapide des entreprises, dans un circuit plus simple et plus réactif. «Malgré le rôle important qu’il (Ndlr : FER-B) joue dans la politique de désenclavement du gouvernement, le FER-B demeure inconnu», a déploré le secrétaire général du ministère en charge des infrastructures. Il est évident, selon Pascal Yaméogo, que le FER-B a besoin d’une bonne visibilité afin de relever ces innombrables défis. Lesquels se résument, entre autres, à mobiliser les ressources financières pour entretenir les routes en impliquant les usagers et à s’assurer de la pleine adhésion des décideurs et des Partenaires techniques et financiers. Il a émis le vœu qu’au terme de la présente campagne d’information et de sensibilisation, le FER-B s’ouvre au monde, et avant tout, aux Burkinabè. L’objectif final est de faire connaître le FER-B, de faciliter la circulation de l’information et de la communication entre les partenaires du fonds. Il s’agit par ailleurs, de communiquer avec le public sur les activités et projets financés par la structure. «Le fonds entend, par le biais de ce plan de communication, responsabiliser chacun des usagers sur l’entretien, la protection, la sauvegarde du patrimoine commun que sont les routes», a fait savoir M. Yaméogo.


- Aïssata BANGRE
Djakaridia SIRIBIE
(Stagiaire)

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