La Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) a organisé, le 22 novembre 2012 à Ouagadougou, sa 6e conférence annuelle sous le thème : « les conditions de vie et de travail du personnel ». Au cours de la même journée, 169 élèves stagiaires, en fin de formation, ont reçu leur parchemin.
Les conditions de vie et de travail du corps de la Garde de sécurité pénitentiaire (GSP) ne sont pas des plus reluisantes. C’est pour pallier cette situation, qu’une conférence annuelle a été organisée, afin d’échanger avec les agents, pour trouver des solutions aux difficultés vécues. L’objectif principal de la rencontre est de renforcer l’esprit de corps et d’améliorer la gestion des différents services. Selon la ministre de la Justice, garde des sceaux, Salamata Sawadogo, l’amélioration des conditions de vie et de travail du personnel de la GSP est une préoccupation légitime et nécessaire. « Un effort substantiel a été consenti par le gouvernement, ces dernière années, par la commande groupée en fin d’année 2011, des effets d’habillement, le soutien à la formation continue et la meilleure gestion des avancements », a-t-elle indiqué. « Le travail des GSP est noble, mais difficile », a relevé l’inspecteur de la GSP, Adama Rouamba. « Les difficultés se trouvent aux niveaux de l’armement, l’habillement, le matériel et du côté normatif », a-t-il souligné.
Après cette rencontre, dans la soirée du même jour, la sortie de la promotion 2012 d’élèves stagiaires du corps de la GSP a été organisée. Dix contrôleurs, 10 inspecteurs et 149 assistants sont venus élargir la famille judiciaire. Selon le délégué de la promotion, Mahamadou Passéré, « cette cuvée 2012, grâce aux efforts conjugués du gouvernement, dispose d’aptitudes physiques, psychologiques et intellectuelles à même de mener à bien les missions qui lui seront confiées ». Le directeur général de la GSP, Mahamadou Ouda, a souhaité que ces connaissances acquises soient utiles, voire nécessaires, dans l’accomplissement quotidien des missions des nouveaux agents.