Crise malienne : «L’Algérie et le Burkina sont sur la même longueur d’onde» (Resp algérien) #aOuaga

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Crise malienne : «L’Algérie et le Burkina sont sur la même longueur d’onde» (Resp algérien)

Publié le jeudi 10 juillet 2014 | AIB

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Crise malienne: Le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra chez le president, Blaise Compaoré
Mercredi 9 juillet 2014. Burkina Faso

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Ouagadougou - L’Algérie et le Burkina Faso sont sur la même longueur d’onde en ce qui concerne les principes de la résolution de la crise malienne, a affirmé mercredi le ministre algérien des Affaires étrangères Ramtane Lamamra, dont le pays accueille à partir du 16 juillet des négociations entre le gouvernement malien et les groupes armés.

«Il y a une complémentarité entre le Burkina Faso et l’Algérie, il y a une même vision, il y a une volonté d’arriver au même résultat qui est d’aider ce pays frère et voisin qu’est le Mali», a déclaré Ramtane Lamamra à la suite d’un entretien avec le président du Faso Blaise Compaoré.

Selon M. Lamamra, l’objectif est d’aider «les frères maliens» à parvenir à une sortie de crise dans le cadre d’un effort soutenu par l’ensemble de la communauté internationale et fondée sur les avancées tels que les accords préliminaires de Ouagadougou, signés le 18 juin 2013 entre le gouvernement malien et les groupes armés.

Plus spécifiquement, les négociations qui s’ouvriront le 16 juillet prochain en Algérie, visent à aider les insurgés du Nord Mali à se regrouper autour d’une plate forme à même de faciliter les négociations avec le gouvernement malien, a-t-il précisé.

«Notre rôle est […] de permettre aux maliens eux-mêmes de se parler directement et d’envisager les solutions les plus à même de les aider à régler les causes de leur situation et de se projeter dans l’avenir en tant que nation unie ou les droits et les devoirs seront appréciés sur la base de la citoyenneté participative plutôt que d’autres facteurs quelques soient leurs pertinences», a expliqué Ramtane Lamamra.

Le président Blaise Compaoré est le médiateur désigné de la CEDEAO dans la crise au Mali où malgré une opération militaire française et africaine toujours en cours, les principales villes du Nord sont sous le contrôle de rebelles indépendantistes.

L’Algérie et le Burkina Faso qui partagent respectivement 1600 km et 1200 km de frontière avec ce pays, sont impliqués activement pour un retour de la paix.

MK/TAA

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