Le Syndicat national des agents des finances (SYNAFI) menace de durcir le ton dans sa revendication auprès de son ministère de tutelle, a pris APA, mercredi, au deuxième jour d’un sit-in que le syndicat a organisé à Ouagadougou.
Selon le secrétaire général par intérim du SYNAFI, Souleymane Oumtana, rencontré ce matin par APA, ‘'le mouvement de protestation ira progressivement et va se durcir, dans le futur, si rien n'est fait par les autorités de tutelle''.
Après les récentes grèves de 48 heures, puis de 72 heures, les agents des finances sont, cette fois-ci, en sit-in de 48 heures, débuté hier mardi, à Ouagadougou et dans toutes les directions déconcentrées sur l'ensemble du territoire national.
Souleymane Oumtana a rappelé les agents manifestent pour exiger du gouvernement ‘'simplement, le respect de la parole donnée pour la mise en application du protocole d'accord signé depuis 2011''.
Ledit protocole d'accord signé le 22 juin 2011 et dont APA a reçu copie, souligne, entre autres, ‘'l'allocation d'un montant conséquent du Fonds commun aux structures du ministère de l'Economie et des Finances autres que les régies''.
Le secrétaire général par intérim du SYNAFI a indiqué que le syndicat a décidé de se lancer dans des mouvements de perturbation des services financiers en appelant les agents à la grève de façon régulière.
“Nous espérons que les autorités sauront raison garder pour ne pas nous pousser aux extrêmes en traitant dans les délais cette question'', a menacé M. Oumtana.