﹡Elevage en ville : incommodant et source de pathologies
On croyait le phénomène résorbé avec les nombreuses campagnes médiatiques menées au temps fort des trois luttes, dont celle contre la divagation des animaux. L’élevage en ville, malheureusement, a repris de plus belle dans les quartiers, notamment à Ouagadougou. Il n’est pas du tout rare de voir actuellement des animaux parqués dans un enclos à proximité d’une
concession ou tout simplement attachés à l’air libre devant une cour d’habitation.
Moutons, chèvres, chevaux, porcs... côtoient quotidiennement les populations.
Cette situation, entretenue par certains citadins pour qui cette manière de faire est une exhibition de signes extérieurs de richesses, n’est pas sans inconvénients pour le bon voisinage. En effet, en plus de soumettre les voisins immédiats au calvaire des nuisances olfactives à longueur de journée, l’élevage des animaux en ville est une source de maladies, dont singulièrement le paludisme en cette période de saison pluvieuse.
Le maire, Marin Casimir Ilboudo, et tous ses collaborateurs ont là encore une bonne raison de donner de la voix et ils seront bien dans leur rôle en le faisant. Les populations ont besoin de vivre en parfaite harmonie. Des comportements malsains de quelques personnes ne doivent en aucun cas les diviser. Il y a donc lieu de faire quelque chose... hic et nunc !
﹡Barrage n°3 : la rue pavée agonise
A Ouagadougou, où la circulation est de plus en plus dense chaque jour que Dieu fait, beaucoup d’usagers de la route, pour circuler, choisissent la plupart de temps d’emprunter des raccourcis. Ces chemins, qui rendent d’énormes services, sont assez nombreux à travers la ville, mais nombre d’entre eux ne sont hélas pas entretenus. L’exemple patent qu’on peut observer ces derniers temps est celui de la rue pavée qui jouxte le côté Nord du barrage n°3, celle qui va du rond-point du pont de Tanghin à l’ex-hôtel Silmandé. A plusieurs endroits de cette voie assez fréquentée, les pavés ont été retirés sur de grandes surfaces, laissant des crevasses non balisées. On avait au départ cru à un début de travaux d’entretien, mais depuis le temps que cette situation perdure, tout le monde s’est désillusionné. D’ici là si rien n’est fait, la route se dégradera davantage et on peut même s’attendre à pire. Vivement donc une prompte réaction des autorités compétentes pour mettre fin à la dégradation avancée de la rue du barrage n°3 et aux désagréments vécus par ceux qui l’empruntent.
﹡1200 logements : le dépotoir caché de la cité
Des difficultés, la municipalité de Ouaga en rencontre dans l’administration de la ville. Parmi celles-ci, figure en bonne place la gestion des ordures de tous genres. Des mesures sont certes prises par la direction de la salubrité publique de la mairie pour la collecte et le traitement des déchets, mais c’est sans compter avec l’incivisme de certains individus qui n’en ont cure.
Dans les rues, il suffit d’ouvrir grandement les yeux pour se rendre compte de l’évidence. Un cas qui n’est nullement isolé, c’est celui qu’on peut remarquer derrière l’«Espace or» de Ram Ouédraogo du côté de l’université de Ouagadougou. La ruelle, en plus d’être dégradée, accueille des immondices, ce qui transforme les lieux en un véritable dépotoir à ciel ouvert
Il y a urgence à assainir cet endroit, vu que le canal de Wemtinga, qui charrie les eaux de pluie, n’est pas loin de là et que des services comme l’IRSAT et le CAMES, des habitations restaurant se trouvent à proximité.
﹡ Malaise d’une hôtesse dans un vol ASKY : Chance ! Des médecins étaient dans l’avion
Qu’est-ce qui a bien pu arriver à cette hôtesse de l’air d’un vol de la compagnie aérienne ASKY parti de Lomé pour Ouagadougou ? Ce qui est sûr, c’est qu’elle n’oubliera pas de si tôt cet après-midi du samedi 5 juillet 2014 où elle a failli quitter le monde des vivants, prise qu’elle a été d’un malaise inexpliqué alors que l’aéronef dans lequel elle se trouvait amorçait sa descente sur la capitale burkinabè : en effet, autour de 15 heures 40, juste après avoir annoncé l’atterrissage de l’avion, l’hôtesse s’est littéralement effondrée, laissant tomber le combiné qu’elle avait dans la main devant des passagers abasourdis.
Parmi ces derniers, quatre médecins, qui venaient à Ouaga pour une rencontre inter-
nationale, ont vite volé à son secours. Ils ont réussi à la réanimer, la sauvant in extremis.
Beaucoup de personnes, qui ont été victimes de mauvais traitements dans des centres de soins ici ou ailleurs, croient que les hommes en blouse sont uniquement serviables dans leur cabinet ou sur rendez-vous.
L’incident intervenu dans le vol ASKY de samedi dernier a prouvé le contraire. Il atteste que le serment d’Hippocrate, qu’ils prêtent avant d’entrer en fonction, n’est pas une simple formalité. L’hôtesse a en tout cas eu une sacré chance d’avoir jusqu’à quatre toubibs dans le même vol qu’elle.