Le soldat de la paix, le lieutenant Victor Christian Sawadogo, victime d’un attentat le 30 juin 2014 au cours d’une mission de patrouille au Mali a été inhumé le mardi 8 juillet dernier au cimetière militaire de Gounghin, à Ouagadougou.
La grande famille militaire ainsi que les autorités politiques et coutumières ont rendu le mardi 8 juillet 2014, un dernier hommage au lieutenant Victor Christian Sawadogo, précédemment en service de maintien de la paix au Mali. Elément du bataillon Badenya 2, déployé en janvier dernier, le lieutenant Sawadogo a été victime d’un attentat au cours d’une escorte de routine le lundi 30 juin 2014. Clairon, coups de fusil, oraison funèbre ont rythmé la cérémonie d’inhumation. Selon le commandement, l’officier a quitté ses paires au moment où l’armée avait le plus besoin de ses services. A entendre le chef d’état-major général des armées, le général de division, Honoré Nabéré Traoré, c’est au cours d’une mission d’escorte que le véhicule dans lequel le lieutenant Sawadogo avait pris place a sauté sur une mine. Il a précisé que le processus de sécurisation au Mali concerne tous les pays, d’où la participation du Burkina Faso à travers l’envoi de contingents. En plus du regretté, a précisé le général, sept autres soldats sont blessés dont un cas grave, transféré d’urgence à l’Hôpital principal de Dakar.
Le lieutenant Sawadogo est un jeune officier issu du Régiment d’artillerie. Père d’un enfant, il était en activité dans la première région militaire du pays, basée à Kaya. En présence de plusieurs «bérets bleus» du Mali, des Etats-Unis, la hiérarchie militaire a présenté ses condoléances à la famille éplorée.