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5e Conférence pénitentiaire internationale des Nations unies

Publié le mercredi 9 juillet 2014 | Sidwaya

© aOuaga.com par A.O
Soutien aux Etalons : des cartes pour les supporters
Samedi 14 juin 2014. Ouagadougou. Joly hôtel. L`Union nationale des supporters des Etalons (UNSE) a lancé deux catégories de cartes de supporter des Etalons toutes disciplines confondues. Photo : Dramane Yaméogo, ministre de la Justice, Garde des sceaux et co-parrain de la cérémonie

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La 5e Conférence pénitentiaire internationale se tient du 8 au 10 juillet 2014 à Ouagadougou sur le thème : «La promotion des partenariats régionaux et les meilleures pratiques en soutien des programmes de réforme du système pénitentiaire dans les opérations de paix des Nations unies».

Pour la première fois, l’Afrique accueille la Conférence pénitentiaire internationale des Nations unies. Organisée par le Burkina Faso en collaboration avec le Département de maintien de la paix (DOMP) des Nations unies, elle réunit 150 praticiens et professionnels de l’administration pénitentiaire du 8 au 10 juillet 2014 à Ouagadougou. Ils vont examiner les problèmes, les défis actuels et les approches destinées à soutenir les autorités nationales des pays qui sortent de conflits. Ceci à travers le thème, «La promotion des partenariats régionaux et les meilleures pratiques en soutien des programmes de réforme du système pénitentiaire dans les opérations de paix des Nations unies». La dizaine de communications, prévues pendant les travaux aborderont notamment: la notion de partenariats, la question du genre, la direction pénitentiaire nationale et internationale, la gestion des crises, la surpopulation carcérale, les détentions prolongées et les infrastructures pénitentiaires. Pour le ministre burkinabè de la Justice, Garde des sceaux, Dramane Yaméogo, «c’est fort de son rang honorable de premier pays contributeur en officiers pénitentiaires dans les opérations de maintien de la paix des Nations unies, que le Burkina Faso a tenu à assurer le pari de l’organisation de cette grand-messe». De juillet 2006 au 30 juin 2014, a-t-il relevé, 157 personnels de la Garde de sécurité pénitentiaire ont été déployés dans les opérations de maintien de la paix. Depuis le 1er juillet dernier, on compte une quarantaine d’officiers correctionnels burkinabè en mission de maintien de la paix à Haïti, en République Démocratique du Congo, en Côte d’Ivoire et en Centrafrique. Abordant le thème, le ministre Dramane Yaméogo a soutenu que les questions de prison ne doivent pas être considérées comme la préoccupation des seuls personnels pénitentiaires. D’où l’importance de la rencontre qui constitue une opportunité d’échange entre magistrats, personnels pénitentiaires, travailleurs sociaux, personnels de santé, intervenants pénitentiaires, experts nationaux et internationaux, etc. La représentante du secrétaire général des Nations unies en Côte d’Ivoire, Aïchatou Mindaoudou, a exhorté les organisations régionales et sous-régionales des 5 continents à être les porte-flambeaux aux côtés du DOMP, pour les opérations en cours. «C’est ensemble que nous parviendrons à insuffler la volonté nécessaire en vue de l’établissement d’un partenariat viable et durable au service de la paix internationale». Elle a mentionné que les conclusions de la 5e Conférence pénitentiaire internationale des Nations unies devront contribuer en aval, à l’accroissement quantitatif et qualitatif de la participation des pays contributeurs aux opérations de maintien de la paix, dans le volet pénitentiaire. «Elles devraient aussi nous permettre de raffermir notre partenariat afin de mieux faire face aux défis structurels et émergents qui assaillent le système pénitentiaire», a-t-elle ajouté. Par ailleurs, Dramane Yaméogo a exprimé la volonté du Burkina Faso d’abriter le Centre sous-régional de formation au pré-déploiement des personnels pénitentiaires dans les opérations de maintien de la paix. En outre, il a lancé un appel pour la création d’une Organisation mondiale des services pénitentiaires qui va permettre de veiller à une mise en œuvre effective des résolutions issues des rencontres internationales.

Bachirou NANA

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