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Sidwaya N° 7702 du 8/7/2014

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Les séances explicatives des textes se poursuivent
Publié le mardi 8 juillet 2014   |  Sidwaya




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La direction générale de la coopération décentralisée a lancé la deuxième phase des ateliers régionaux de formation et d’information des acteurs locaux sur les textes relatifs à la coopération décentralisée, les 3 et 4 juillet 2014, à Dédougou. C’était sous la présidence du ministre de l’Aménagement du territoire et de la Décentralisation, Abel Toussaint Coulibaly.

Commencée dans les années 60 (le premier jumelage entre les villes de Ouagadougou et de Loudun date du 21 juillet 1967), la coopération décentralisée au Burkina Faso souffre d’un manque d’organisation. «En ce qui concerne la coopération, en termes de nombre, on a beaucoup de partenariats, mais les difficultés se résument au problème d’organisation des acteurs. La plupart des conventions sont informelles, généralement liées à un individu, et lorsqu’il n’est plus aux commandes, la coopération disparaît avec lui. C’est une situation qui rend un peu fragiles les partenariats », confie la directrice générale de la coopération décentralisée, Sangaré/ Illa Honorine. Avec la communalisation intégrale amorcée pour booster le développement à la base, les premiers responsables du Ministère en charge de l’aménagement du territoire et de la décentralisation se sont donné le challenge de réorganiser et de dynamiser ce secteur de la coopération décentralisée. Ainsi, des textes ont été initiés pour assainir cette coopération, afin de favoriser des partenariats fructueux « pouvant passer de la coopération administrative à la coopération économique », dixit Abel Toussaint Coulibaly, ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation. Après la phase explicative de ces textes en 2013 dans sept (07) des treize (13) régions du pays, le département de Toussaint Coulibaly a lancé la phase des séances d’explication dans les six (06) autres régions restantes. Et c’est Dédougou qui a abrité la cérémonie de lancement de ces ateliers régionaux, les 3 et 4 juillet 2014. « Nous avons adopté en 2009, des textes régissant la coopération décentralisée, notamment les textes sur les jumelages et les communautés de communes. En 2013, nous avons vulgarisé ces textes, à travers des ateliers régionaux de formation et d’information dans sept régions du pays. Il en restait donc six. Et aujourd’hui, nous sommes là pour lancer la suite de ces ateliers régionaux dans les six régions restantes », explique Me Abel Toussaint Coulibaly.

La communauté de communes prônée

Ces ateliers de formation et d’information des textes relatifs à la coopération décentralisée, selon le ministre Toussaint Coulibaly, s’inscrivent dans la logique de consolidation des acquis de la promotion de la coopération décentralisée dans les zones déjà concernées. Pour ce faire, de grands chantiers sont engagés par le département de la décentralisation. Il s’agit de l’élaboration en cours d’un document de politique nationale de la coopération décentralisée, la tenue les 10 et 11 juillet prochains, de la 4ème assemblée générale de la commission nationale de la coopération décentralisée qui va se focaliser sur la révision des textes et l’organisation des assises nationales de la coopération décentralisée, prévues du 8 au 12 octobre 2014, sous le haut patronage du chef de l’Etat, Blaise Compaoré. Lesquelles assises, poursuit Toussaint Abel Coulibaly, réunira l’ensemble des collectivités des pays du monde qui ont une collaboration avec les collectivités du Burkina. Et il faut des acteurs aguerris qui ont une parfaite maîtrise des textes, d’où ces séances de formation et d’information pour mieux préparer les acteurs de collectivités territoriales. Aussi, il sera question de sensibilisation et d’information sur la communauté de communes censée fédérer les ressources humaines, matérielles et financières basée sur des projets communs des collectivités, afin de donner un coup de pousse à l’ensemble des communes fédérées. « Nous sommes là pour sensibiliser et informer également les conseils municipaux et régionaux pour faire, en sorte que la communauté de commune soit une réalité au Burkina. Pour le moment, nous en avons deux, mais nous souhaitons que ces communautés de communes s’étendent sur l’ensemble du territoire, à partir du moment où elles contribuent à résoudre un certain nombre de problèmes, notamment ceux liés aux frontières entre les communes », suggère le ministre de l’aménagement du territoire et de la décentralisation.


Kamélé FAYAMA

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