Dr Chochois complique encore plus l’équation. Il ridiculise quatre médecins burkinabè qui avaient examiné dans un premier temps le corps de Nébié et met dans l’embarras la justice qui ne sait plus par quel bout prendre l’affaire.
Que ce soit notre confrère Jeune Afrique qui ait eu la primeur de l’information est symptomatique de l’embarras que ce rapport d’autopsie a pu créer au niveau des autorités nationales. On peut imaginer que ce sont-elles qui sont à l’origine de la fuite de l’info et non le Dr Chochois qui était sous serment.
Ce faisant, elles se sont épargnées de devoir affronter l’opinion nationale, après les scènes houleuses du cimetière de Gounghin au moment des obsèques du juge Nébié.
C’est donc un banal accident !
Dr Chochois a passé la journée du 4 juin à disséquer le corps de Salif Nébié qui était congelé à -20° à l’hôpital Blaise Compaoré. Le rapport qu’il a produit certifie qu’il a trouvé le corps bien conservé. Il a dû le laisser se décongeler toute une nuit, avant de pouvoir opérer.
L’expert français dit avoir opéré avec l’autorisation du procureur du Faso, près le TGI de Ouagadougou Désiré Pinguédewindé Sawadogo, qui l’a requis (PV 015/25/05/2014). Ont assisté également à l’autopsie trois gendarmes burkinabè et un auditeur de justice.
Etait aussi requis pour assister à l’autopsie un Agent de service mortuaire, probablement un français, puisque c’est Laurent Wargnier qu’il s’appelle. Par contre le rapport ne mentionne pas la présence d’un médecin burkinabè au moment de la réalisation de l’autopsie.
L’expert français après avoir opéré sur le corps de Nébié conclu à un accident qui se serait produit de la façon suivante. ... suite de l'article sur L`événement