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UPC : un nouvel appétit de lion
Publié le samedi 5 juillet 2014   |  Journal du Jeudi


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© aOuaga.com par A.O
Politique : l`UPC tient son premier congrès ordinaire
Samedi 21 juin 2014. Ouagadougou. Maison du peuple. L`Union pour le progrès et le changement (UPC, opposition) tient son premier congrès ordinaire sous le thème "Faire de l`UPC, le moteur de l`alternance démocratique et du vrai changement en réponse aux aspirations du peuple burkinabè". Photo : Zéphirin Diabré, président de l`UPC


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Tenue d’un congrès statutaire suivie du renouvellement des instances dirigeantes, communication volontariste, maintien de la pression sur le pouvoir... Bref, l’Union pour le progrès et le changement, l’UPC, de Zéphirin Diabré est en mode relance. Objectif visé: la présidentielle de 2015. En tenant compte bien évidemment de toutes les incertitudes qui planent sur la tenue effective du scrutin, aussi bien sur le plan politique, technique que financier...
C’est un Zéphirin Diabré reconduit et relégitimé par les militants de son parti qui reprend en main la conduite de l’Union pour le progrès et le changement, l’UPC, après la récente tenue de son dernier congrès statutaire à Ouagadougou. Bien entendu, cette reconduction ne faisait l’ombre d’aucun doute, suite aux bons résultats engrangés par le parti lors des dernières élections législatives et municipales de 2012. Lesquelles ont fait de cette jeune formation politique la seconde force parlementaire du pays derrière le Congrès pour la démocratie et le progrès, le CDP du Président Blaise Compaoré. Ce qui a du même coup contribué à faire de son leader le nouveau Chef de file de l’opposition au Burkina. Toute chose qui a contribué, in fine, à redonner une nouvelle dynamique à une institution, le CFOP, autrefois querellée et sujette à de vives controverses entre diverses officines politiques qui se le disputaient à coups de déclarations incendiaires. C’était le cas avec Hermann Yaméogo de l’UNDD, aujourd’hui embarqué dans le navire du Capitaine Compaoré pour de nouvelles escapades politiciennes.
La suite de l’histoire du CFOP, on la connaît. Elle s’est notamment traduite à travers le constat sans équivoque d’une opposition qui a incontestablement repris du poil de la bête avec une série de mobilisations citoyennes très actives et réussies autour du respect de la clause limitative du nombre de mandats présidentiels et du refus d’une seconde chambre parlementaire et d’un référendum.
Par la suite le mouvement s’est nettement renforcé avec l’appui du Mouvement du peuple pour le progrès, le MPP de Roch Marc Christian Kaboré, Salif Diallo, Simon Compaoré et tous les autres démissionnaires du parti au pouvoir.
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