C’est fini pour le Projet d’appui à la compétitivité et au développement de l’entreprise (PACDE) qui a réuni, le mardi 1er juillet 2014 à Ouagadougou, ses principaux partenaires pour présenter les résultats engrangés en 10 ans.
En 10 ans de mise en œuvre, le PACDE affirme avoir contribué au renforcement des capacités des entreprises burkinabè et à l’émergence d’une expertise locale en matière d’accompagnement du secteur privé. Par le biais de son Fonds de soutien à coûts partagés (FSCP), il a signé 1425 accords de subvention au profit de 916 entreprises pour un montant d’environ 6,5 milliards de FCFA. Son appui direct est allé aussi à 21 institutions publiques et parapubliques ; ce qui a permis de renforcer leurs capacités à offrir de meilleurs services aux entreprises. L’Agence pour la promotion des exportations, l’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes, la direction générale des Impôts et la Maison de l’entreprise ont bénéficié des services du projet. De même que les ministères de la Justice, des Mines et de l’Energie ou encore des sociétés d’Etat comme la SONABEL et la SONAPOST.
De l’avis du président du Conseil d’administration de la MEBF, Birahïma Nacoulma, au-delà de l’impact positif du projet sur l’ensemble des bénéficiaires, la mise en œuvre du PACDE a contribué au renforcement de l’expertise de la MEBF et à l’appui au développement du secteur privé. Son satisfecit est partagé par la représentante-résidente de la Banque mondiale, Mercy Tembon qui salue l’engouement autour de cette initiative. Bras financier du projet, l’institution bancaire y a injecté 50,49 millions de dollars US, soit 25,396 milliards de FCFA.
Le secrétaire général du ministère de l’Industrie, du Commerce et de l’Artisanat, Bernard Zougouri, a également jugé les résultats positifs. Aussi a-t-il salué «le généreux» accompagnement de la Banque mondiale. Toutefois, il a souligné que d’autres chantiers importants doivent être mis en œuvre pour parvenir à l’émergence économique. A ce titre, il a lancé un appel à l’ensemble des partenaires techniques et financiers pour l’orientation de leurs actions vers la consolidation des acquis du PACDE
Au cours de la journée, les participants ont également abordé les difficultés rencontrées lors de l’exécution du projet. Selon le secrétaire général de la MEBF, Boubacar Traoré, elles se résument au respect des procédures par certaines parties prenantes.
Le PACDE a démarré ses activités en 2003. Au terme de sa première phase achevée en 2008, le gouvernement du Burkina Faso a demandé une restructuration du projet et un financement additionnel. Sa 2e phase qui vient de prendre fin comportait trois volets : appui au développement des entreprises, promotion des investissements et amélioration du climat de l’investissement, accès aux services financiers et mise en œuvre du projet par la Maison de l’entreprise.