Bobo-Dioulasso, Dans le cadre du projet «Improving malaria care» (IMC), PROMACO en collaboration avec «Jhpiego», a organisé un atelier de plaidoyer en faveur de l’implication des leaders d’opinions des Hauts-Bassins dans la lutte contre le paludisme. C’était le lundi 30 juin 2014 à Bobo-Dioulasso.
Le paludisme constitue un problème majeur de santé publique et de développement au Burkina Faso. Conscient de l’impact de ce fléau sur la santé humaine, le ministère en charge de la Santé et ses partenaires techniques et financiers ont élaboré des plans de lutte stratégique contre cette maladie. C’est dans cette optique que s’inscrit le projet dénommé «Improving malaria care» (IMC), mis en œuvre par l’Agence internationale d’Amérique pour le développement (l’US/AID) en partenariat avec PROMACO et «Jhpiego». Le programme IMC couvre les 13 régions et les 70 districts sanitaires du Burkina Faso. Il est financé par l’US/AID et s’étale sur 5 ans (2011 à 2015).Le présent atelier initié à l’endroit des leaders d’opinions des Hauts-Bassins, a pour thème: «Atelier de plaidoyer régional en faveur de l’implication des leaders dans la lutte contre le paludisme».Il vise à outiller les participants de façon conséquente, afin de contribuer à la réduction de la morbidité et de la mortalité du paludisme avec un accent particulier sur les populations vulnérables que sont les femmes enceinte et les enfants de moins de 5 ans. La cérémonie d’ouverture de la rencontre a été présidée par le gouverneur des Hauts-Bassins, Joseph Nébilma Bakouan. A l’occasion, il a lancé un appel aux populations pour un changement de comportement afin de lutter efficacement contre la pathologie. Pour le directeur régional du ministère de la Santé des Hauts-Bassins, Yacouba Savadogo, la lutte contre la maladie progresse car, dit-il, plusieurs actions sont menées par son département. Il s’agit notamment de la distribution des moustiquaires imprégnées, de la disponibilité des médicaments gratuits pour les femmes enceintes et les enfants. Quant au chef de département relations publiques et communication de PROMACO, Nicolas Ouédraogo, il a affirmé que sa structure est disponible à soutenir les initiatives allant dans le sens de la promotion de la santé des population, au Burkina Faso.
