Projet de redevabilité sociale dans le secteur de l’éducation à Loumbila : Les résultats du projet discutés dans les quatre écoles d’intervention #aOuaga

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Projet de redevabilité sociale dans le secteur de l’éducation à Loumbila : Les résultats du projet discutés dans les quatre écoles d’intervention

Publié le jeudi 3 juillet 2014 | AIB

© aOuaga.com par A.O
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Mardi 18 mars 2014. Ouagadougou. Les militants du Syndicat national des personnels de l`administration et gestion de l`éducation et de la recherche (SYNAPAGER) a organisé un sit-in pour exiger une indemnité spécifique

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Ziniaré, Les résultats du projet du projet de redevabilité sociale dans le secteur de l’éducation ont été discutés les 26 et 27 Juin 2014, dans les quatre écoles d’intervention de la commune de Loumbila. Les objectifs visés par cette tournée dans les écoles étaient de présenter le projet, les résultats obtenus, d’identifier les difficultés rencontrées afin de faire des suggestions pour la consolidation des acquis du projet. Chaque rencontre a regroupé les différents acteurs impliqués, les bénéficiaires du projet et des partenaires techniques et financiers que sont l’Association Manegdbzanga et le NDI.

Le projet de redevabilité sociale dans le secteur de l’éducation a été en œuvre par l’Association Manegdbzanga, la mairie et l’inspection de Loumbila avec l’appui financier du National Democratic Institute (NDI) depuis 2012 dans toutes les écoles de la commune. Ce projet avait pour objectif de susciter l’implication effective de tous les acteurs et partenaires de l’éducation afin d’améliorer la qualité de l’éducation dans la commune. Après la première année de mise en œuvre, le projet a connu une léthargie avant d’être repris en 2013 dans quatre écoles: Tangzougou, Bangrin, Silmiougou et Nomgana B. Pour y parvenir, il a été d’abord organisé une rencontre de concertation avec tous les acteurs et partenaires de l’éducation. Elle a donc regroupé les enseignants, les parents d’élèves, les mères éducatrices, les membres des comités de gestion des écoles, les élus locaux, les responsables de l’éducation, l’initiateur du projet et son partenaire.

Cette rencontre a abouti à un diagnostic sans complaisance des problèmes qui minent le système éducatif dans la commune de Loumbila. Les problèmes identifiés et les responsabilités situées, les différents acteurs ont pris des engagements collectif et individuel afin de relever les défis présentés. Ainsi donc, chaque école a élaboré un plan d’actions avec des indicateurs bien précis et le niveau de responsabilité de chaque acteur impliqué et son niveau d’implication bien clarifié.

La mise en œuvre de ces plans d’actions a produits des résultats et c’est pour discuter des résultats obtenus dans ces écoles que ces deux jours de rencontres d’échanges entre les acteurs, les bénéficiaires et les partenaires ont été initiés. Dans chaque école, il a été procédé à la présentation du NDI, au rappel de la genèse du projet, à la présentation des résultats obtenus, au recueil des difficultés rencontrées, des suggestions, des avis et points de vue des acteurs, des bénéficiaires et des partenaires techniques et financiers du projet.

De ces échanges, il est ressorti que la mise en œuvre du projet de redevabilité sociale dans le secteur de l’éducation a produit des résultats. Il a entre autres suscité l’implication de tous les acteurs et des partenaires sociaux dans la gestion de l’école, le rapprochement entre les acteurs et partenaires de l’éducation pour solutionner les problèmes spécifiques à chaque école. La formation des mères éducatrices leur a permis de mieux s’approprier leurs rôles et leurs responsabilités dans la gestion de leurs activités. Les parents d’élèves suivent de mieux en mieux la fréquentation et les résultats scolaires de leurs enfants.

Les retards et les absences des enseignants ont connu une régression significative et ceux-ci se sont engagés pour un meilleur encadrement des élèves à travers la pédagogie différenciée et à la sensibilisation des jeunes filles sur la santé de la reproduction. Tous les problèmes des écoles sont gérés en synergie d’actions par les acteurs et les partenaires sociaux. Tout cela a concouru à l’amélioration de la qualité de l’éducation et des résultats scolaires à la satisfaction de tous. Cependant, quelques difficultés demeurent et sont relatives entre autres à la mobilité du personnel enseignant et majoritairement féminin, la difficile mobilisation et l’organisation des parents d’élèves, l’insuffisance du financement des activités génératrices de revenus des femmes, la fin probable du projet.

Tout en plaidant pour la reconduction du projet et son extension à toutes les écoles, les acteurs et partenaires souhaitent la consolidation des acquis par le développement d’initiatives locales. Organisation américaine, le NDI est présent au Burkina Faso avec un siège à Ouagadougou et deux bureaux à Fada N’Gourma et à Bobo Dioulasso. Il intervient dans les domaines de démocratie, la bonne gouvernance et la participation politique des femmes à travers le renforcement des capacités des acteurs. C’est grâce au soutien financier de la Coopération Suédoise que le NDI a initié les projets de redevabilité sociale dans les secteurs de la santé et de l’éducation pilotés des organisations locales partenaires à Orodara dans le Kénédougou, à Fada N’Gourma dans le Gourma et à Loumbila.

Abdias Cyprien SAWADOGO

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