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Sidwaya N° 7698 du 2/7/2014

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AG des EPE : l’ENEP de Bobo s’autofinance à 37 %
Publié le jeudi 3 juillet 2014   |  Sidwaya




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L’Ecole nationale des enseignants du primaire (ENEP) de Bobo-Dioulasso est un établissement public de l’Etat (EPE). Son directeur général, Ouindicouni Ouedraogo, dresse le bilan de cette école qui dit avoir atteint 37% d’autofinancement en 2013.

L’Ecole nationale des enseignants du primaire de Bobo-Dioulasso a ouvert ses portes le 24 octobre 1994. Sa mission statuaire est d’assurer la formation initiale et de contribuer à la formation continue du personnel enseignant du primaire. Selon son directeur général, Ouindicouni Ouédraogo, arrivé à la tête de l’établissement en octobre 2012, le rapport qui sera présenté à l’assemblée générale des établissements publics de l'Etat est positif. «Nous allons à l’assemblée générale des établissements publics de l'Etat, sereins», a dit le DG de l’ENEP. Selon lui, l’école n’a pas au cours de l’année écoulée, connu des difficultés qui puissent perturber son fonctionnement. Le programme d’activité, foi de M. Ouédraogo, a été exécuté à 100% et les indicateurs au niveau de l’exécution du budget sont satisfaisants. Pour preuve en 2013, l’établissement a atteint un taux d’autofinancement de 37,59% contre 30,34% en 2012. Toutes les recommandations de la précédente assemblée consacrée aux Etablissements publics de l’Etat (AGSE/EPE) ont été mises en œuvre et celles des corps de contrôle, en l’occurrence l’Autorité supérieure de contrôle de d’Etat (ASCE) sont en cours d’exécution. L’ENEP de Bobo-Dioulasso célébrera par ailleurs du 16 au 19 juillet 2014, son 20ème anniversaire. Du parcours de l’école en 20 ans d’existence, le directeur général estime que l’on est en droit de tirer de nombreux motifs de satisfaction. Le premier est l’accroissement de l’offre de formation qui permet de mettre sur le marché des enseignants dotés de compétences et de rudiments nécessaires leur permettant d’impacter leur milieu sur le plan de l’enseignement. L’ENEP de Bobo a contribué à la formation de nombreux enseignants et cadres du ministère de l’Education nationale et les effectifs en hausse permettent d’améliorer les indicateurs au niveau national (plus de 10 000 enseignants ont été formés durant les 20 ans).


Le recrutement à partir du BAC en 2015


Le second motif de satisfaction est d’une part, l’amélioration continue de la qualité de l’enseignant par une révision régulière des plans de formation théorique par diverses innovations et d’autre part, le relèvement du nombre d’années de formation, qui est passé d’un an à deux ans depuis la rentrée scolaire 2012-2013. Le relèvement du nombre d’années de formation est une mesure du gouvernement qui vise, selon le DG de l’ENEP, à améliorer la qualité de formation des enseignants, afin qu’ils puissent mieux maîtriser les concepts-clés de l’éducation et de la formation. Le recrutement à partir du BAC en octobre 2015 entre dans ce cadre.
Toujours au titre du bilan de deux décennies de l’ENEP, le DG a cité les résultats éloquents de l’école primaire qu’abrite l’ENEP. Sur 73 candidats présentés par cette école, 72 ont été déclarés admis à l’examen du CEP à la session de 2014, soit 98,63%. L’année dernière, elle avait fait un taux d’admission de 100%. Cette école annexe permet aux élèves-maîtres, de consolider les notions théoriques reçues. Un autre bilan positif est la bonne appréciation de l’ENEP par rapport à la qualité des services rendus aux usagers comme la location des locaux, du centre d’accueil et des moyens de transport. L’établissement offre en effet un cadre agréable pour les réunions et séminaires avec son amphithéâtre de 600 places et sa grande salle de réunion. L’école entretient de bonnes relations avec tous les autres services déconcentrés de l’Etat à Bobo-Dioulasso. Par cette collaboration, des structures comme la Semaine nationale de la culture (SNC) et la Direction régionale de la Fonction Publique… organisent certaines de leurs grandes activités au sein de l’ENEP. A cela, s’ajoute le dynamisme des activités culturelles et sportives. L’établissement vient d’ailleurs de remporter la coupe des écoles professionnelles de la région Ouest du Burkina le 5 juin dernier. La cérémonie nationale de sortie officielle des élèves-maîtres des sept ENEP du Burkina Faso se déroulera à Bobo-Dioulasso, en juillet 2014.


Pallier le manque d’internat


En dépit de ces acquis, l’ENEP de Bobo-Dioulasso fait face à certaines préoccupations dont la principale est le manque d’espace, car l’ENEP est bâtie sur une superficie de moins de 10 hectares. L’absence d’internat constitue également une préoccupation. En guise de solution, les responsables de l’école ont déjà saisi les autorités communales pour obtenir plus d’espace. L’objectif est d’anticiper sur les réalisations futures, car avec le transfert du préscolaire et du post-primaire au ministère de l’Education nationale et de l’Alphabétisation, l’établissement sera appelé à diversifier les filières de formation afin d’avoir du personnel qualifié pour tout le système dans le cadre du continuum éducatif. Dans le but d’offrir de meilleures conditions de vie et de travail aux élèves-maîtres, l’ENEP envisage poursuivre avec le concours du budget national, de construire un internat pour hommes et femmes, afin d’héberger le maximum d’élèves-maîtres.
En perspective, l’ENEP poursuivra ses efforts de maîtrise des charges relatives au fonctionnement, afin d’améliorer ses recettes propres. Elle entend également renforcer sa collaboration avec les autres écoles et instituts de formation, car Ouindicouni Ouédraogo reste convaincu qu’on ne peut plus évoluer en vase clos.


Adaman DRABO

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