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Elections couplées 2012 : Ces candidats malgré eux
Publié le samedi 24 novembre 2012   |  Autre presse




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Signe du désintérêt pour la politique ou de l’incapacité des partis politiques à intéresser, des Burkinabè ont eu la désagréable surprise de retrouver leur nom sur des listes électorales de partis politiques dont ils ne sont parfois même pas militants.

Plusieurs cas nous ont été communiqués. Assimi Koanda, président du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP) en a fait cas avec ironie. En effet, répondant à une question à lui posée sur les candidatures controversées de Boureima Badini et de Somkinda Traoré, il a répondu qu’on se préoccupe plus du CDP que des « gens qui ramassent les cartes d’identité » pour remplir leurs listes électorales. La pratique existe donc.

Mais les intéressés se refusent toujours à voir leur nom figurer sur les pages des journaux. Qu’à cela ne tienne. Il n’en demeure pas moins que ces faits ont eu lieu et l’intérêt n’est pas de savoir qui l’a fait mais si on l’a fait.

La politique, c’est pas forcé

La manœuvre consiste à se procurer des documents, généralement les cartes d’identité des intéressés, afin de remplir des listes électorales. Le but est de pouvoir remplir les conditions du code électoral afin de pouvoir se lancer dans la course électorale. Au grand dam des droits et des libertés des personnes ainsi forcées, malgré elles, d’être des candidats à des élections envers lesquelles, à bien voir, elles ont une souveraine indifférence.

L’autre tactique est le harcèlement. S’ils le veulent, ils seront nombreux à témoigner du talonnage serré que des partis politiques ont exercé sur eux afin d’avoir leur accord pour être parfois même, tête de liste.

La preuve donc que la politique souffre de sérieux maux au « Pays des Hommes intègres ». La preuve aussi que les partis politiques s’y prennent parfois un peu tard pour rallier à eux la sympathie des Burkinabè. Pour reprendre Me Bénéwendé S. Sankara, les politicards burkinabè ont eu cinq ans (plus les prolongations) pour se préparer à ces élections. C’est depuis cinq ans qu’il fallait remplir les listes électorales. Pas à la veille.

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