Ouagadougou (Burkina Faso) : Les quotidiens burkinabè de ce lundi, ont traité de sujets politiques, mais surtout du sit-in du mouvement « Le Balai citoyen », réprimée samedi, à Bobo-Dioulasso (2e capitale du Burkina Faso).
Ainsi, Le Quotidien affiche : « Marche et sit-in du Balai citoyen à Bobo : Course-poursuite entre manifestants et policiers », ajoutant qu'il y a eu 5 blessés et 15 arrestations.
Selon le journal, la manifestation visait à dénoncer « la mauvaise gestion de la ville de Bobo-Dioulasso ».
Le confrère renseigne que la manifestation a été initialement prévue pour se tenir samedi matin, à la place de la mairie de Bobo, mais n'a pas eu l'autorisation officielle des autorités de la ville du fait « de place déjà attribuée à une autre association dans la matinée ».
« Finalement, les organisateurs de l'activité se sont entêtés à la tenir, car selon eux, les arguments avancés par les autorités pour rejeter la demande, ne tiennent pas », écrit Le Quotidien qui souligne que dans ce bras-de-fer, l'activité s'est transformée en une course poursuite entre manifestants et forces de l'ordre.
A ce propos, Notre Temps arbore : « Marche du Balai citoyen à Bobo-Dioulasso : les forces de sécurité y opposent la répression », là où Aujourd'hui au Faso titre : « Mairie de Bobo : Echauffourées Balai citoyen ».
Quant au quotidien Le Pays, il présente cette Une : « Coalition contre les crimes impunis au Burkina : Quand un meeting finit en queue de poisson », ajoutant : « Plusieurs blessés et des manifestants interpelés à Bobo »
En politique, le même journal revient sur l'assemblée générale des secteurs structurés du public, du parapublic et du privé du Congrès pour la démocratie et le progrès (CDP, au pouvoir), tenue, le samedi à Ouagadougou, avec ce titre : « Référendum sur l'article 37 : les secteurs structurés du CDP approuvent ».
Pour sa part, le quotidien national Sidwaya évoque cette actualité en affichant à sa Une : « Les acteurs se préparent pour les bailles politiques futures », informant que « La position du CDP sur les décisions politiques futures au Burkina Faso n'a pas changé. Oui ! au référendum, au Sénat et à la modification de l'article 37 de la Constitution burkinabè ».
« C'est ce que le Bureau exécutif national (BEN) du CDP a livré comme message lors de l'assemblée générale des militants et sympathisants des secteurs structurés du public comme du privé, le samedi », relate Sidwaya.