Saint Thomas d’Aquin : Les 24 premiers médecins du cru #aOuaga

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Saint Thomas d’Aquin : Les 24 premiers médecins du cru

Publié le lundi 30 juin 2014 | Sidwaya

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Université Saint Thomas d’Aquin: 24 nouveaux médecins prêtent serment
Samedi 28 juin 2014. Saaba. 24 nouveaux médecins entièrement formés par l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) ont prêté serment en présence du chef de l`Etat, Blaise Compaoré, du Cardinal Philippe Ouédraogo et d’un parterre d’invités de marque.

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La cérémonie officielle de sortie de la première promotion de médecins entièrement formés à l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA) de Saaba a eu lieu, le samedi 28 juin 2014, sous le haut patronage du Président du Faso, Blaise Compaoré. Au nombre de 24, les nouveaux docteurs sont appelés à servir l’humanité, partout où besoin sera.

Les 24 premiers médecins du cru de l’Université Saint Thomas d’Aquin (USTA), sise à Saaba, à quelques encablures de Ouagadougou, sont prêts à servir la cause des populations. Ces nouveaux docteurs issus de cinq pays (Burkina Faso, Bénin, Cameroun, Togo et Tchad) ont reçu, le samedi 28 juin 2014, à la faveur de leur sortie de promotion, l’onction des autorités compétentes pour agir ès qualité. A l’occasion, ils ont prêté le serment d’Hippocrate consacrant leur entrée en fonction, devant une foule de personnalités, dont le Président du Faso, Blaise Compaoré, patron de la cérémonie. Aussitôt ont-ils accompli cet acte solennel, que les médecins frais émoulus ont individuellement reçu leur diplôme de doctorat en médecine, des mains du chef de l’Etat. Une véritable consécration pour ces « hommes et femmes en blouse blanche », qui ont passé huit ans à acquérir des connaissances en médecine, alternant théorie et pratique. Rehaussant de sa présence l’éclat de la cérémonie, Blaise Compaoré, a signifié ceci aux jeunes docteurs: « Vous venez d’acquérir des connaissances théoriques et pratiques, il faut également de grandes qualités humaines pour être à la hauteur des défis qui vous attendent ». Il a ajouté à leur endroit : « La délicatesse de votre métier exige des sacrifices et un comportement qui soit toujours en phase avec les règles d’éthique et de déontologie qui gouvernent l’exercice de votre profession ». Dans la même veine, le président du Faso a conseillé les nouveaux docteurs de ne pas se contenter des connaissances reçues. «Notre monde est chaque jour confronté à de nouveaux défis en matière de santé. L’apparition de nouvelles maladies et l’évolution rapide des connaissances dans le domaine de la santé, vous imposent la consolidation de vos acquis, mais aussi un apprentissage continu au contact de vos pairs d’ici et d’ailleurs et à travers les possibilités qu’offrent les technologies de l’information et de la communication », leur a-t-il dit. Au passage, il a salué la création de l’USTA, qui participe de la politique de construction et de valorisation du capital humain du gouvernement.
Un centre hospitalier universitaire en projet

Le président d’honneur de la cérémonie, le Cardinal Philippe Ouédraogo a également « inondé » les nouveaux médecins de conseils, non sans évoquer les exigences et la délicatesse de la profession. « Etre médecin, ce n’est pas être riche. Vous êtes des serviteurs des souffrants. Vous êtes au service de la vie humaine », a-t-il lancé à leur endroit. Par conséquent, il les a priés de « respecter » la vie humaine et à « être attentifs» aux malades. « Puissiez-vous être des défenseurs et des protecteurs de la vie humaine. De bons serviteurs plutôt que des bons patrons », a-t-il soutenu. Souhaitant une carrière « bien remplie » aux impétrants, il les a exhortés à ne pas se décourager, s’ils venaient à rencontrer certaines difficultés (insuffisance de moyens matériels par exemple). Pour sa part, le porte-parole des nouveaux médecins, Serge Romaric Kaboré, a remercié le chef de l’Etat pour sa présence à leurs côtés, signe de l’intérêt qu’il porte à la question de la formation. Relevant que sa promotion a pris pour nom de baptême « Pr Ramdé Moumouni Ouiminga », du nom du doyen de la Faculté de médecine de l’USTA, il a relevé l’esprit de solidarité qui a guidé leurs pas. Aussi a-t-il remercié le corps professoral pour les connaissances à leur inculquées et les responsables de l’université, qui ont « tout mis en œuvre» pour leur offrir une «formation de qualité ». Magnifiant l’encadrement dont ils ont bénéficié, le docteur Kaboré a plaidé pour leur intégration à la Fonction publique et l’obtention de bourses d’études pour des spécialisations. Appelé à livrer les résultats des soutenances des nouveaux médecins, tenues les jours précédant la sortie, le président général des jurys, le général Robert Tinga Djiguemdé, a affirmé que les 24 jeunes docteurs ont obtenu des résultats satisfaisants. Parmi eux, 21 ont eu une «mention très honorable avec félicitations du jury» et le reste, une « mention très honorable ». Le recteur de l’USTA, le Père Jacques Simporé, a présenté brièvement l’USTA. A le suivre, cette université, une idée de l’Eglise catholique, a ouvert ses portes en octobre 2004, avec un effectif de 140 étudiants. Mais la réalité est tout autre aujourd’hui, puisque l’USTA compte 1850 étudiants originaires de 12 pays d’Afrique francophone. Ce «temple du savoir » comprend cinq filières, dont la Faculté de médecine ouverte en 2006 et l’Institut des Sciences des métiers du tertiaire. En termes de perspectives, a fait remarquer le recteur, l’USTA projette, entre autres, créer et équiper un centre hospitalier universitaire et l’ouverture d’un centre d’expérimentation pour la Faculté de Sciences et technologies. D’autres temps forts, la remise de cadeau au président du Faso et la signature du livre d’or de l’USTA par celui-ci, ont marqué la cérémonie.

Kader Patrick
KARANTAO

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