En pleine campagne agricole où les bras valides tentent de prendre le dessus sur les herbes folles qui menacent d’étouffer les semis à peine sortis de terre, ton oncle Samsagdo s’entête, lui, à monter la garde au dernier cabaret du quartier où règnent les mouches vertes, rivalisant avec les oiseaux de mauvais augure par ses chansons macabres.
Quelle sentence pour lui donc quand sonnera l’heure de la récolte ?
En tout cas, cher cousin, Samsagdo ne s’en soucie guère, lui qui, pourtant, a sous sa coupe onze bouches, pour ne point dire une équipe de football, à nourrir.
Pour sa part, Dame Pluie, pour l’instant en tout cas, demeure fidèle au rendez-vous, comme en témoignent ces relevés de la semaine du jeudi 19 au mercredi 25 juin 2014 que les sorciers du ciel me confient à l’intention de nos vaillants agriculteurs :
Dori = 5,4 mm ; Ouahigouya = 0,8 mm ; Ouagadougou-aéro = 8,0 mm ; Dédougou = 13,7 mm ; Fada N’Gourma = 13,2 mm ; Bobo-Dioulasso = 38,4 mm ; Boromo = 5,2 mm ; Pô = 22,1 mm ; Gaoua = 4,0 mm ; Bogandé = 6,8 mm.
Osons seulement espérer, cher Wambi, qu’elle nous accompagnera jusqu’à la fin de la saison.
Dieu du ciel nous entende et exauce nos prières.
Te souviens-tu de Bernadette Tiendrébéogo, cette jeune fille de 28 ans abattue à coups de kalachnikov le 9 mars 2013 par son ex-petit ami, le caporal Pascal Lompo, militaire au Régiment de sécurité présidentielle ? Cette affaire, qui avait défrayé la chronique durant de longues semaines, a refait surface ce 26 juin 2014 dans la capitale. En effet, l’accusé a comparu au Palais de justice de Ouaga 2000 à l’occasion de son procès. Malheureusement ou heureusement, c’est selon, la famille de feu Bernadette est repartie insatisfaite, dans la douleur, c’est-à-dire sans que justice ait été rendue. Motif : l’avocat commis d’office pour défendre l’accusé voilà seulement deux semaines, Me Rodrigue Bayala, a estimé qu’il avait besoin de suffisamment de temps pour préparer la défense de son client et que cela nécessitait pour lui, la possibilité de citer un certain nombre de témoins (il n’arrivait pas à les joindre et certains sont en mission au Mali) afin qu’ils comparaissent ; certainement pour témoigner à décharge en faveur de l’ex-caporal. Je te signale que les règles du code de procédures pénales, en son article 72, donnent cette possibilité à l’avocat mais disposent aussi que si les témoins ne comparaissent pas, la Cour peut suspendre le procès et les faire venir par la force légale (police ou gendarmerie). Mais suite aux raisons invoquées par Me Bayala, le tribunal s’est opposé au renvoi, et ce dernier a estimé qu’en l’état, il n’est pas à même d’assurer la défense de M. Lompo. Par conséquent, il s’est déporté, ou si tu veux, il a «jeté l’éponge». Et comme en assises criminelles, la présence d’un avocat de la défense est obligatoire, la Cour a suspendu l’audience. Toutefois, elle a commis d’office, et séance tenante, un autre avocat pour défendre l’accusé. Il appartenait alors à Pascal Lompo d’accepter ou de refuser cette offre en choisissant lui-même, à ses propres frais, un avocat. Tu sais quoi ? L’ex-caporal a choisi la deuxième option, chose que l’avocat de la partie civile, Me Ambroise Farama, a regrettée en ces termes : «S’il entendait se choisir lui-même un avocat, il n’aurait pas dû attendre qu’on lui commette un avocat. Il aurait pu le faire depuis longtemps». Cependant, il a pris acte de cette situation en émettant tout de même une inquiétude : «Il ne faudrait pas que cet argument de renvoi, pour préparer sa défense, lui serve de motif pour obtenir de façon subtile une liberté provisoire et lui permettre de disparaître avant la session prochaine des assises criminelles (en 2015)». Là aussi, la loi donne cette possibilité à Lompo. Mais aucune information y relative n’a encore été formulée à ce sujet à en croire Me Farama qui, en se basant sur les pièces du dossier, a affirmé : «Nous sommes convaincus que la lumière sera faite». En attendant, quand est-ce que la famille Tiendrébéogo, fortement meurtrie dans son âme, saura pourquoi le caporal Pascal Lompo en est arrivé jusque-là ? Après l’audience, le père de la victime, Michel Tiendrébéogo, m’a signifié, tout triste, que le renvoi ne lui plaît pas, mais qu’il n’y peut rien. «Il faut que la justice en finisse avec cette affaire et qu’il paie pour ce qu’il a fait», m’a-t-il confié, les yeux embué de larmes.
Le Bâtonnier de l’Ordre des avocats de Paris, Me Pierre-Olivier Sur, qu’on ne présente plus au Pays dit des hommes intègres, était sous nos cieux du 19 au 20 juin 2014. Officiellement, pour nouer un partenariat gagnant-gagnant avec son confrère burkinabè.
Ce qui n’a pas été révélé au commun des mortels, c’est que ce désormais célèbre avocat de François Compaoré dans l’affaire David Ouédraogo avait un agenda caché des plus chargés dans lequel, en lettres d’or, ce discret dîner le 19 juin avec son non moins célèbre client, aux côtés du défenseur burkinabè de François Compaoré, je veux parler de Me Abdoul O. Ouédraogo, et du vice-bâtonnier de Paris, Me Laurent Martinet.
Telles, tout cas, sont les dernières révélations de La Lettre du Continent.
De la même source, cher cousin, j’ai appris que le numéro 1 ivoirien, Alassane Dramane Ouattara, à la tête d’une forte délégation gouvernementale, séjournera ce week-end sur les bords du Kadiogo à la faveur de la quatrième réunion de coopération et d’amitié ivoiro-burkinabè. Ce qui ne devrait pas l’empêcher de s’entretenir avec les protagonistes de la scène politique nationale, à commencer par l’opposition qui dénie à son mentor Blaise Compaoré le droit de s’octroyer une rallonge au palais de Kosyam. Cet entretien, s’il a vraiment lieu, voudrait dire que le tombeur de Laurent Gbagbo ne s’avoue pas encore vaincu dans la médiation qu’il a entreprise depuis janvier dernier.
Mais Roch, Salif, Simon, Zeph et Arba seront-ils au rendez-vous ?
A mille lieues de chez-nous, cher Wambi, Laurent Gbagbo, embastillé par la Cour pénale internationale (CPI) aux Pays-Bas en attendant son jugement, lui, ne désarme pas.
Preuve, s’il en est encore, qu’il n’arrive toujours pas à digérer la perte de son pouvoir ce maudit 11 avril 2011 où il fut délogé de son terroir de Cocody.
Les oukases, il les assène depuis ce jeudi 26 juin 2014 dans un livre cosigné avec le journaliste François Mattei et intitulé : «Pour la vérité et la justice».
Lui, martyr de l’indépendance africaine vis-à-vis de la Françafrique, l’ancien chef de l’Etat ivoirien le clame haut et fort dans ce brûlot où personne ne trouve grâce à ses yeux.
De Jacques Chirac, l’ancien président français, à Alassane Dramane Ouattara en passant par Guillaume Soro, Henri Konan Bédié, Nicolas Sarkozy, Dominique de Villepin et bien sûr Blaise Compaoré.
Que retient-il de la présidentielle de 2010 qui a sonné le glas de son régime ?
Foi du messie de Mama : «Ma stratégie a réussi, j’ai gagné les élections (…).
Alassane Dramane Ouattara n’est jamais arrivé deuxième, et n’était donc pas qualifié pour le second tour. C’est Bédié qui était deuxième.
Bédié, c’est Esaü : il a vendu son droit d’aînesse contre un plat de lentilles.
Vrai ou faux, cher Wambi ?
En tout cas, les historiens ont du pain sur la planche, et certainement que le tonnerre résonnera dans de nombreux palais, et pas des moindres.
«Dieselistes !». Voilà comment sont parfois désignés les Burkinabè pour leur propension à agir sans précipitation …mais de manière performante ! Ainsi, si Ouagadougou est, incontestablement, la capitale africaine du cinéma, le Burkina littéraire, lui, est beaucoup moins reconnu au plan international. Injuste ! diront certains, car notre pays regorge, outre les pionniers comme Dim Dolbsom ou Nazi Boni, de grands noms à l’image de Me Titinga Frédéric Pacéré, Monique Ilboudo, Ignace Hien.
Il faut croire que les choses sont en train d’évoluer positivement, car ces dernières années, la production littéraire s’est accrue aussi bien quantitativement que qualitativement.
J’en veux pour preuve le chaleureux accueil réservé au dernier ouvrage de Songré Etienne Sawadogo, conseiller à la Délégation permanente du Burkina Faso auprès de l’UNESCO en France.
Après un livre sur la régulation des médias en Afrique et deux recueils de poèmes remarqués, ce confrère formé au Cesti de Dakar et à l’Académie diplomatique internationale de Paris vient de publier un recueil de poèmes : «En Seine majeur(e)», aux «Editions L’Harmattan» à Paris ; un véritable carnet de voyage philosophique salué par la critique comme une construction littéraire originale donnant un nouveau souffle au «lyrisme senghorien».
Cher cousin, ne sois pas étonné si ma prochaine missive, je te l’envoie par e-mail ou par sms ! Ce n’est là qu’un des multiples avantages qu’offre la nouvelle version internet du journal de Nakibeugo. Au cabaret de la tante Nopoko, vous connaissez déjà le fameux Forum des internautes de www.lobservateur.bf, et ses Kôrô Yamyelé, Anta, Sidzabda, Leriche et autres. Eh bien désormais, sachez que le site internet du journal, qui a été relooké, propose le must en matière de technologie dont une option «e-commerce» qui vous permettra d’acheter en ligne depuis le village aussi bien le journal lui-même en intégralité que des espaces d’insertions publicitaires.
Et ce n’est pas tout ! Pour te permettre d’être toujours le premier informé à Laye des actualités du Burkina et du reste du monde, L’Observateur Paalga met également en service un système d’alerte sms appelé L’Obs sms. Pour y souscrire, il va juste te falloir taper *335# et suivre les instructions.
Ce sont ces nouveaux produits numériques que Nakib himself et ses neveux vont officiellement lancer ce vendredi 27 juin 2014 à 18h dans la salle Kibsa d’Azalaï Hôtel Indépendance.
Et maintenant que je m’en vais t’ouvrir le carnet secret de Tipoko l’Intrigante, à quand le début du Ramadan ? C’est la question que se posent les fidèles musulmans ces jours-ci. Cher Wambi, je sais qu’à Laye particulièrement, les dates du samedi, du dimanche et du lundi son anoncées. Eh bien un peu de patience encore car tout le monde sera situé dans les prochaines heures. En effet, le Comité d’observation de la lune mis en place par la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB) se réunira ce vendredi soir. A l’issue de cette concertation, la date du début du mois de pénitence et d’adoration pour tout musulman pubère sera fixée. Mais en attendant, voici le communiqué que m’a fait parvenir le FAIB à l’intention des membres de tous les démembrements de la Commission nationale d’observation de la lune.
« Le présidium de la Fédération des associations islamiques du Burkina (FAIB), président de la Commission nationale d’observation de la lune, porte à la connaissance des fidèles musulmans que la Commission siégera le vendredi 27 juin 2014 dans le cadre de la recherche du croissant lunaire devant marquer le début du Ramadan 2014.
La commission invite par conséquent les membres des différentes commissions d‘observation ; régionales, provinciales, départementales, communales et villageoises et l’ensemble des fidèles musulmans en général, à transmettre à la Commission nationale à 19h 30 au plus tard, toute information relative à la vision du croissant. Les membres de la Commission nationale se réuniront effectivement le vendredi 27 juin 2014 à partir de 17h à la Grande mosquée de Ouagadougou. Pour toute information, la commission peut être jointe aux numéros suivants :
Siège de la CMBF : 50 31 44 05/50 30 70 30
El Hadj Adama SAKANDE: 70 18 97 77
Imam Sana Aboubacar: 70 15 42 97
Cheickh Mahamoudou BANDE: 70 23 38 06
Dr. KINDO Mohammed: 76 51 16 73
Frère NOMBO Moussa: 70 70 77 45
El Hadj Souleymane COMPAORE: 70 26 26 29
El Hadj SANOGO Ahmad: 70 21 50 83
El Hadj Souleymane KONFE: 76 66 6741»
Pour le Présidium,
El Hadj Adama SAKANDE
Chevalier de l’Ordre national
Membre du Présidium
C’est sûr donc qu’avant ma prochaine lettre, tous les adeptes de l’islam dans notre pays seront dans le jeûne. Je joins ma voix à la tienne pour leur souhaiter un bon mois du Ramadan.
- Après le succès populaire de leur mouvement pour la réhabilitation du centre hospitalier universitaire Souro Sanou, le balai citoyen et le mouvement en rouge doivent en principe redescendre dans les rues de Bobo demain samedi 28 juin 2014 cette fois pour dénoncer les « dérives verbales » du maire de la commune et sa gestion « scandaleuse » de la commune. Comme arguments, les organisateurs de cette marche meeting disent ne rien comprendre des propos jugés « régionalistes et incendiaires » de Salia Sanou lors des rassemblements de son parti, le CDP, dans les arrondissements, mais surtout son « incapacité et son indifférence » face à cette dégradation continue de la ville de Sya. Le mauvais état des routes dans le centre ville, l’absence d’éclairage sur de principales avenues comme celles de l’Union européenne et du cinquantenaire, les promesses de bitumage non tenues, les lotissements sauvages, l’insalubrité grandissante, etc., sont autant de griefs formulés contre l’édile de la commune. Mais cette manifestation, qui mobilise depuis le début de la semaine de nombreux jeunes dans les secteurs, semble compromise. Il nous est en effet revenu que la demande d’autorisation pour occuper l’esplanade de la mairie n’aurait pas reçu un avis favorable. Le site ayant été déjà octroyé pour la tenue d’une cérémonie de remise de don destiné à un orphelinat. Et des responsables d’associations de jeunes de dénoncer une tentative de sabotage du maire. Hier en fin de matinée, les organisateurs de cette marche meeting étaient encore en concertation afin de dégager la conduite à tenir. Surtout que les plus radicaux continuent d’exiger la tenue du mouvement sur l’esplanade quitte à forcer les barrières de sécurité. Selon une source proche du comité d’organisation, tout semble indiquer que la marche sera maintenue avec toutefois, la possibilité de délocaliser la rencontre avec le maire pour la remise d’un mémorandum.
- Cela fait exactement deux semaines que les résultats de l’autopsie du corps du juge Salifou Nébié est sur la place publique, via notre confrère Jeune Afrique. Mais officiellement, le Parquet, commanditaire et destinataire de ce rapport d’examens médico-légaux, n’a toujours pas pipé mot, même s’il a déjà ouvert deux informations judiciaires sur la mort du magistrat : l’une contre X pour assassinat et l’autre pour vol aggravé concernant le téléphone portable de la victime qui a été retrouvé entre les mains d’un jeune de 17 ans.
En attendant que la justice sorte de son mutisme sur ce rapport qui fait grand bruit au sein de l’opinion, c’est la famille de la victime, à travers le communiqué ci-dessous, qui appelle à la mobilisation pour la «vérité et la justice».
Les Grandes familles NEBIE, DAGANO, NIGNAN à Ouagadougou, Dabiou, Léo ;
Les familles alliées OUEDRAOGO, CONOMBO, ZOMA, GUISSOU, DIALLO, TRAORE à Ouagadougou, Koudougou et Bobo-Dioulasso ;
La veuve NEBIE/OUEDRAOGO Lalla Noumpoua ;
Les enfants Nadjatte Nassira, Djelika Maty Assiatou, Selim Oslem NEBIE, ainsi que les neveux et nièces au Burkina, en France et au Canada.
Les frères et sœurs :
NEBIE Adissa Diou, veuve TRAORE
NEBIE Lamoussa Kabou
NEBIE Alimata
NEBIE Mamadou Martin Clément
Professeur Ousmane NEBIE
Docteur Seydou NEBIE à Afi-med
NEBIE Boureima à l’ONEA
NEBIE Abdoul Manane,
remercient les nombreux parents, collègues, amis, voisins, connaissances et l’ensemble des organisations socioprofessionnelles pour le soutien affectif et militant lors des obsèques, suite à l’assassinat de Salifou NEBIE, magistrat, juge au Conseil constitutionnel du Burkina Faso. Elles témoignent leur reconnaissance à tous ceux qui n’ont cessé de manifester quotidiennement, à leurs côtés, leur compassion, leur soutien et leur solidarité durant la longue attente précédant la levée du corps.
Elles remercient en particulier la population de la ville de Ouagadougou, les populations de la Sissili, la jeunesse de Léo-Dabiou, les associations et mouvements de protection des droits de la personne, les internautes, les amis sincères du défunt à travers le monde, pour la mobilisation contre ce crime de sang, le refus de l’impunité, l’abjection et la lâcheté.
Elles espèrent encore la mobilisation et le soutien massif de tous pour une campagne nationale et internationale pour la recherche de la vérité et de la justice pour Salifou NEBIE. Merci à tous et que Dieu vous garde.
Tous engagés pour que la lumière soit.
- Le processus de déconcentration du Conseil supérieur de la communication tourne à plein régime. En effet, après plusieurs régions, c’est autour de celle de l’Est d’inaugurer le siège de la délégation régionale du CSC. En principe, c’est aujourd’hui même 27 juin 2014 à Fada que la présidente de l’institution, Béatrice Damiba, procédera à la coupure du ruban symbolique du nouveau bâtiment qui abritera désormais la représentation régionale. Le nouveau siège est situé au secteur 12 non loin de l’antenne de Tin-Tua.
- Le Souverain pontife, le Pape François, a déjà un an de pontificat. Afin de célébrer ce 1er anniversaire, Mgr Vito Rallo, nonce apostolique, présidera une messe d’action de grâce en la Cathédrale de l’Immaculée Conception de Ouagadougou le dimanche 29 juin 2014 à partir de 9 heures.
A l’issue de ladite célébration, il recevra ses invités dans le salon de l’ancien évêché, situé derrière la sacristie de la Cathédrale pour un vin d’honneur.
- Le samedi 28 juin 2014 sera célébrée une messe d’action de grâce à l’occasion d’un jubilé d’or : cette cérémonie, qui aura lieu à la Cathédrale de Ouagadougou à partir de 11 heures, consacrera les 50 ans d’ordination sacerdotale des abbés Guy Compaoré, Augustin Ouédraogo, Pascal Ouédraogo et feu Joanny Nana.
Tipoko l'Intrigante n'apprend rien d'elle-même, elle n'invente jamais rien. Tipoko l'Intrigante est un non-être. Elle n'est ni bonne en elle-même, ni mauvaise en elle-même. Elle fonctionne par intuition, car "l'intuition c'est la faculté qu'a une femme d'être sûre d'une chose sans en avoir la certitude..."