L’ancienne gloire du football burkinabè, Sidiki Diarra, est décédée dans la soirée du jeudi 26 juin 2014 à la clinique St Léopold de Bobo-Dioulasso vers 18 heures.
C’est la consternation et la tristesse qui se lisaient sur les visages des parents et amis au domicile de la famille Diarra à Accart Ville au cours de la matinée du vendredi 27 juin 2014. La raison, le décès survenu la veille de l’ancienne gloire du football burkinabè Sidiki Diarra.
Malade depuis 2012, il avait reçu de multiples soins notamment à Ouagadougou puis à Bobo Dioulasso, d’où il est originaire. Il a même été interné en juillet 2013 dans un centre de rééducation à Kaya, chef-lieu de la province du Sanmatenga avant de revenir à Bobo-Dioulasso chez lui à Accart Ville.
Passionné de foot, malgré son état de santé, il ne manquait aucun match depuis le début du mondial. Il venait justement de suivre le match entre le Ghana et le Portugal. Il a ensuite fait sa toilette et se préparait pour le second match quand il a été pris d’un malaise.
Conduit immédiatement, à la clinique St Léopold, Sidiki Diarra y rendra l’âme peu de temps après selon les propos de sa fille Abi Diarra en larmes. Elle a déclaré que la maladie de son père dure depuis 2 ans et demi avec des améliorations à certains moments grâce à l’appui de nombreux amis dont la Fédération Burkinabè de Football (FBF).
L’enterrement est prévu pour le dimanche 29 juin prochain au cimetière municipal à 10 heures.
Ancien gardien de buts, Sidiki Diarra est de la cuvée 1978 des Etalons. Avec ce groupe, il a participé à la première expérience de l’histoire du Burkina Faso, à la Coupe d’Afrique des Nations (CAN) 1978 au Ghana. Logés dans la même poule que le Ghana, la Zambie et le Nigeria, les Etalons avaient juste fait une semaine de compétition avant d’être éliminés.
Reconverti entraineur, il a été le coach des équipes nationales espoir, junior et sénior. Il a même été celui-là qui a qualifié les Etalons à la CAN 2002 au Mali. Sidiki Diarra a aussi entrainé des clubs burkinabè, dont l’AS Sonabel et l’USFA avec lequel il a remporté le Championnat D1, et malien tel Djoliba AC.
L’homme part et laisse derrière lui une femme et 8 enfants dont 5 filles et 3 garçons.