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Sidwaya N° 7695 du 27/6/2014

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Fermeture du site aurifère de Kari : « La décision sera respectée», dixit Ibrahim Diomandé
Publié le vendredi 27 juin 2014   |  Sidwaya


Mines
© Autre presse par DR
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Suite à la grande pluie tombée le 8 mai 2014 sur la ville de Houndé et ses environs et qui a causé des pertes de vies humaines, lors de l’éboulement intervenu sur le site d’or de Kari, le ministre de l’Energie et des Mines, Lamoussa Salif Kaboré a décidé de la fermeture de ce site. Toute la chaîne de l’administration et le responsable du site veillent au respect strict de cette mesure.

«L’accident du jeudi 8 mai 2014, causé par l’eau de ruissellement et qui a surpris les orpailleurs dans les galeries d’exploitation, est imputable à la précarité du système d’exploitation inadapté au contexte géologique du terrain qui est un bas-fonds. Cette localisation géographique du site, et la nature des formations géologiques sur laquelle le site est situé, constituent des facteurs importants de risques potentiels. Par conséquent, je vous invite à prendre des dispositions urgentes pour procéder à la fermeture du site et au déguerpissement des orpailleurs ». Ce message du ministre en charge des Mines, Lamoussa Salif Kaboré, a été largement diffusé dans la province du Tuy par les autorités régionale et provinciale dès le début du mois de juin 2014. Aussitôt transmis par le gouvernorat des Hauts-Bassins, le haut-commissaire de la province du Tuy, Vincent Sawadogo, a fait une large diffusion du message ministériel, dans l’objectif de faire respecter cette mesure par les acteurs de l’orpaillage afin d’éviter des drames de ce genre sur ce site dépourvu de mesures sécuritaires. Les orpailleurs ont été suffisamment informés de la fermeture du site suivi d’un déguerpissement des orpailleurs. Les responsables du site ont pris les devants pour faire passer ce message en direction des hommes et femmes qui séjournent sur le lieu. Lors d’une rencontre le 16 juin 2014 avec les orpailleurs, le message leur a été rappelé. Pour l’un d’entre eux, Abdoulaye Ouédraogo, le message est bien compris. Néanmoins, il demande la clémence de l’Etat afin qu’il permette aux orpailleurs de reprendre leur travail en saison sèche car selon lui, les milliers de personnes qui vivent sur ce site gagnent leur pitance quotidienne grâce à l’or. Les femmes n’ont pas manqué d’exprimer leur inquiétude de voir le site fermé sans préciser une date de réouverture. « Nous vivons ici avec nos familles. Cela fait des années que nous n’avons plus de champs pour produire en saison de pluie. Nous espérons tout de même que la mesure sera levée après le 30 octobre 2014 car dans notre région, les sites sont fermés chaque année du 1er juin au 30 octobre », a dit Mariam Ouédraogo. Selon le responsable du site de Kari, Ibrahim Diomandé, les orpailleurs ont compris que cette mesure vient à point nommé, et ils la saluent. «Nous avons entrepris un travail de relais des autorités sur le terrain pour faire partir pacifiquement, les quelques orpailleurs indécis. Seulement, nous demandons à l’Etat de nous permettre de revenir travailler en saison sèche. Il y a plus de 4 000 personnes qui vivent sur le site. Si l’Etat peut nous permettre de passer à un site reconnu et légal, plusieurs mesures sécuritaires seront prises pour garantir la quiétude sur les lieux », a-t-il ajouté. Et de conclure qu’avec l’aide des services de sécurité, la décision du ministre sera respectée.


Adama OUEDRAOGO de Maliki
(AIB/Tuy)

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